Faire du sport… juste pour ma santé

Faire du sport… juste pour ma santé

Faire du sport… juste pour ma santé

Faire du sport… juste pour ma santé

PAR FLORE TELLIER

J’ai des petites poignées d’amour. J’ai des petites formes. J’en ai toujours eu. Je suis faite comme ça, que voulez-vous !

Longtemps, j’ai voulu m’en débarrasser. Alors, je courrais. Je faisais du sport à m’en brûler. Ou je me restreignais dans mon assiette, en espérant voir fondre mon petit taux de gras. Laissez-moi vous dire que ce n’était pas sain et que je n’avais aucun plaisir. 

 

Je ne faisais pas ces efforts pour les bonnes raisons et ça avait plusieurs répercussions :

1- Dès que je voyais des résultats, je cessais du jour au lendemain de faire du sport et de bien manger (parce que j’étais complètement épuisée).

2- Je « reprenais » ce que j’avais perdu, deux fois plus vite. 

3- Je recommençais mes méthodes extrêmes. Le cercle vicieux n’arrêtait jamais.

 

J’ai commencé à m’intéresser de plus en plus à la santé et je me suis bien rendu compte que j’aimais comment je me sentais quand je bougeais et m’alimentais de façon saine, mais surtout, équilibrée. Fini les extrêmes. Mon corps n’en pouvait plus de jouer au yoyo, et ma tête non plus. 

J’ai trouvé des sports qui m’intéressaient vraiment et bouger est devenu un élément essentiel à ma journée, au lieu d’une obligation ou d’un sentiment de culpabilité. Je me suis rendu compte qu’il n’y a pas que le gym et la course qui nous permette de bouger. Il y a des tonnes d’activités qui sont aussi amusantes qu’elles permettent de dépenser de l’énergie. Parmi mes favorites : le yoga, les promenades en montagne, le Pilates et le CrossFit !

 

Faire du sport permet notamment…

D’améliorer sa circulation sanguine : depuis que je suis plus active, j’ai moins les pieds enflés, ce qui était un signe de mauvaise circulation sanguine. Le fait de bouger permet au corps d’activer le pompage du sang de la tête aux pieds ! 

De prendre soin de son cœur : quand on entraîne régulièrement notre cœur, notre rythme cardiaque ralentit au repos, ce qui le rend plus fort et endurant. 

D’avoir plus d’énergie et d’être de bonne humeur : quand je commence ma journée avec une petite séance de sport, j’ai instantanément plus d’énergie. Ce sont les endorphines et la sérotonine qui sont sécrétées par notre corps lorsqu’il est actif qui sont responsables de cette conséquence très positive !

De diminuer son stress et son anxiété : encore une fois, grâce aux endorphines, l’activité physique est une façon, à long terme, de réduire son stress et son anxiété. Cela se reflète jusque dans l’amélioration de la qualité du sommeil ! 

D’avoir une meilleure confiance en soi : il n’y a pas mieux pour la confiance que cet immense sentiment de fierté ressenti à la suite d’un bon entraînement quand on sait pertinemment que l’on a donné son 110 % ! 

 

Depuis que j’ai adopté un mode de vie plus équilibré où mon objectif est réellement d’améliorer ma santé, il y a quelque chose qui a changé en moi. Mes petites poignées d’amour, mes petites formes… j’ai commencé à les assumer et même, à les aimer. 

Et toi, pourquoi aimes-tu bouger ?

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10 chansons pour un boost de confiance en soi

10 chansons pour un boost de confiance en soi

10 chansons pour un boost de confiance en soi

10 chansons pour un boost de confiance en soi

PAR ARIANE BEAUDRY

On fait tous face à des journées où on refuse de se regarder dans le miroir, où on a l’impression que le monde entier s’acharne contre nous, où on voudrait rester sous les couvertures à l’abri des regards.

L’antidote parfait? Cette playlist de 10 chansons pour retrouver sa confiance en soi. Il ne nous reste plus qu’à partir à la conquête de l’univers!

***Flawless – Beyoncé

“I woke up like this”

« Je me suis réveillé(e) comme ça »

 

Un hymne à la beauté du naturel par Queen Bey elle-même! Et si tu ne te maquillais pas ce matin avant de partir à l’école ou au travail?

 

Video – India.Arie

“I’m not the average girl from your video

And I ain’t built like a supermodel

But I learned to love myself unconditionally

Because I am a queen”

« Je ne suis pas la fille de ton vidéo

Et je ne suis pas faite comme un mannequin

Mais j’ai appris à m’aimer inconditionnellement

Parce que je suis une reine »

 

Cette chanson datant de 2001 nous rappelle que ce qu’on voit dans les vidéoclips et les magazines, c’est souvent bien loin de la réalité!

 

Juice – Lizzo

“No, I’m not a snack at all

Look, baby, I’m the whole damn meal”

« Je ne suis pas du tout une collation

Regarde, bébé, je suis le repas au complet »

 

Lizzo, la superstar du moment, nous montre qu’une femme peut être ronde, confiante et ultra sexy! 

 

Unpretty – TLC

“You can buy your hair if it won’t grow

You can fix your nose if he says so

You can buy all the make-up

That M.A.C. can make,

But if you can’t look inside you

Find out who am I too

Be in the position that makes me feel

So damn unpretty

I’ll make you feel unpretty too”

« Tu peux t’acheter des cheveux si les tiens ne poussent pas

Tu peux changer ton nez s’il te le demande

Tu peux acheter tout le maquillage

Que M.A.C. peut t’offrir

Mais si tu ne peux pas regarder en toi

Découvrir qui je suis aussi

Être en mesure de me faire sentir

Tellement laide

Alors je te ferai te sentir laid toi aussi »

 

Ce classique R&B des années 90 est encore tellement pertinent aujourd’hui! Comme quoi le sujet est encore et toujours d’actualité.

 

Alessia Cara – Scars To Your beautiful

“She has dreams to be envied, so she’s starving

You know, cover girls eat nothing

She says beauty is pain and there’s beauty in everything

What’s a little bit of hunger?

I could go a little while longer, she fades away

She don’t see her perfect, she don’t understand she’s worth it

Or that beauty goes deeper than the surface”

« Elle a des rêves alors elle se prive de manger

Tu sais, les filles des magazines ne mangent pas

Elle dit qu’il faut souffrir pour être belle, et il y a de la beauté dans tout

Qu’est-ce qu’un peu de faim?

Je pourrais tenir un peu plus, elle s’efface

Elle ne voit pas sa perfection, elle ne voit pas sa valeur

Ou que la beauté n’est pas qu’à la surface »

 

Une chanson et un vidéoclip qui expriment impeccablement la pression que l’on peut ressentir par rapport à notre image corporelle.

 

Love Myself – Hailee Steinfeld

“I’m gonna put my body first

And love me so hard ’til it hurts

I know how to scream out the words

Scream the words”

« Je mettrai mon corps de l’avant

Et m’aimer jusqu’à ce que ça me blesse

Je sais comment crier ces mots,

Crier ces mots »

 

Peu importe le sens qu’on donne aux paroles, on adore cet hymne à l’amour de soi!

 

Born This Way – Lady Gaga

“I’m beautiful in my way

‘Cause God makes no mistakes

I’m on the right track, baby

I was born this way”

« Je suis belle à ma façon

Parce que Dieu ne fait pas d’erreurs

Je suis sur la bonne voie, bébé

Je suis née ainsi »

 

Lady Gaga est une artiste qui inspire les jeunes depuis plus de 10 ans à s’aimer tels qu’ils sont, qu’il s’agisse de leur apparence, leur orientation ou identité sexuelle, ou tout simplement leur projet. Quelle femme inspirante!

 

Beautiful – Christina Aguilera

“I am beautiful no matter what they say

Words can’t bring me down

I am beautiful in every single way

Yes, words can’t bring me down

So don’t you bring me down today”

« Je suis belle, peu importe ce qu’ils disent

Les mots ne peuvent me rabaisser

Je suis belle de mille et une façons

Oui, les mots ne peuvent me rabaisser

Alors, ne me rabaisse pas aujourd’hui »

 

On écoute ce hit des années 2000 en boucle lorsqu’on a besoin de se rappeler qu’on est tous beaux et belles!

 

All About That Bass – Meghan Trainor

“It’s pretty clear, I ain’t no size two

But I can shake it, shake it, like I’m supposed to do

Cause I got that boom boom that all the boys chase

And all the right junk in all the right places

I see the magazines working that Photoshop

We know that shit ain’t real, come on now, make it stop

If you got beauty beauty just raise ’em up

Cause every inch of you is perfect from the bottom to the top”

« C’est assez clair que je ne suis pas une taille deux

Mais je peux bouger comme il se doit

Parce que j’ai le boom boom que tous les garçons cherchent

Et toutes les courbes aux bons endroits

Je vois les magazines qui utilisent Photoshop

On sait que ce n’est pas la réalité, arrêtez

Si vous êtes belles, montrez-le

Parce que vous êtes parfaites des pieds à la tête »

 

La chanson idéale pour célébrer ses courbes!

 

Who You Are – Jessie J

“Don’t lose who you are, in the blur of the stars

Seeing is deceiving, dreaming is believing,

It’s okay not to be okay

Sometimes it’s hard, to follow your heart

Tears don’t mean you’re losing, everybody’s bruising,

Just be true to who you are”

Ne perd pas qui tu es dans les étoiles

Voir c’est décevoir, rêver c’est croire

C’est OK de ne pas être OK

Parfois c’est difficile de suivre son cœur

Pleurer ne veut pas dire perdre, tout le monde a mal

Soit simplement fidèle à toi-même »

 

Parce que tu es parfait(e), tel(le) que tu es.

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Acné : pour en finir avec les tabous

Acné : pour en finir avec les tabous

Acné : pour en finir avec les tabous

Acné : pour en finir avec les tabous

PAR LA GANG DE BAMC

Pour bien des jeunes, adolescence rime avec acné, une condition de la peau qui affecte profondément la confiance en soi. Pourtant, savais-tu que l’acné touche 80 % des adolescents ? Oui oui, la plupart des gens auront des boutons dès la puberté et jusqu’au début de l’âge adulte.

De nombreux mythes circulent sur les causes des boutons et les solutions miracles à essayer pour s’en débarrasser. Pourtant, comme tu l’as sans doute constaté, la seule chose qui fonctionne pour tout le monde… c’est la patience !

Voici quelques mythes à défaire pour en finir avec les tabous entourant l’acné :

 

L’acné est causée par une mauvaise hygiène de vie

L’acné n’a rien à voir avec la malpropreté, la malbouffe ou la paresse. Cette condition de la peau est plutôt due en grande partie aux changements hormonaux inévitables qui prennent le corps d’assaut à l’adolescence.

À la puberté, l’hypophyse, une glande du cerveau, augmente la production d’hormones sexuelles, ce qui déclenche différentes réactions un peu partout dans le corps, comme l’apparition des poils, mais aussi une grande production de sébum. Cette substance huileuse prévient le dessèchement de la peau et tue plusieurs bactéries, mais lorsque le sébum excessif s’accumule, il se retrouve coincé dans les pores, ce qui crée les fâcheux boutons. 

 

L’acné est seulement due aux hormones

Oui, l’acné est surtout causée par les hormones, mais la génétique joue également un rôle important. Si tes parents avaient le visage couvert de boutons à l’adolescence, mauvaise nouvelle : il y a de très bonnes chances que ça t’arrive aussi !

 

Il n’y a rien à faire pour se débarrasser de son acné

On ne peut pas contrôler nos hormones et notre génétique, mais certaines pratiques peuvent tout de même aider à minimiser l’apparition des boutons.

On le répète : même si l’acné n’est pas causée par une mauvaise hygiène, il est recommandé de se laver le visage une fois par jour pour se débarrasser du surplus de sébum.

Accro au téléphone cellulaire ? Attention, celui-ci est couvert de bactéries ! Penses-y : on le pose partout, de la table à manger au restaurant au fond de son sac à dos, en passant par le plancher pour le recharger. C’est pourquoi il faut le nettoyer régulièrement et utiliser des écouteurs pour passer un appel plutôt que de coller l’appareil sur son visage.

Bien que ses effets ne soient pas directement reliés à l’acné, l’activité physique est extrêmement bénéfique pour le corps : elle favorise une bonne digestion, diminue le stress et améliore la qualité du sommeil, ce qui impacte positivement l’apparence de la peau.

Répète après moi : on garde ses mains loin de ses boutons ! N’oublie pas, nos mains sont pleines de bactéries qui pourraient aggraver la situation. Aussi, on évite de percer tout bouton ou point noir pour prévenir la propagation de l’acné, l’infection de peau et la création de cicatrices. Tu ne peux vraiment pas t’en empêcher ? Perce ton bouton lorsque tu sors de la douche ; la chaleur facilite la sortie du sébum et tes mains seront propres. Il ne restera qu’à désinfecter après !

La situation empire ? N’hésite pas à consulter un dermatologue, avec qui tu pourras discuter d’un traitement approprié pour ta peau.

 

On devrait avoir honte d’avoir de l’acné

Pas facile, avoir de l’acné… Parce que cette condition de peau touche le visage, les spécialistes affirment qu’elle est celle qui entraîne le plus de répercussions psychologiques. Elle affecte directement l’estime de soi, surtout dans une période de changements et bouleversements. Les boutons peuvent également devenir une grande source de stress, ce qui n’aide pas du tout, puisque le stress est un facteur pouvant aggraver l’acné. 

Il est important de se souvenir qu’il n’y a absolument aucune honte à avoir, qu’on ait quelques boutons ou le visage couvert d’acné. Encore une fois, celle-ci n’est pas causée par de mauvaises habitudes de vie, elle est totalement hors de notre contrôle. Surtout, il faut se rappeler qu’elle ne fait pas de nous une personne moins belle ou moins attirante ! Comme pour tout ce qui concerne l’apparence physique, au-delà de l’acné, il y a à l’intérieur une personne magnifique qui mérite d’être célébrée de la tête aux pieds !

 

L’acné, ça dure toute la vie

L’acné n’est qu’une condition de peau passagère causée par les chamboulements hormonaux que vit le corps, comme c’est le cas à l’adolescence. Oui, les quelques astuces nommées plus haut peuvent aider à contrôler la situation, mais on doit avant tout s’armer de patience et attendre que nos hormones se stabilisent. 

 

En conclusion : l’acné peut être une situation éprouvante, mais elle est temporaire. Avoir des boutons ne détermine pas notre valeur et n’affecte en rien notre beauté. Ça peut être plus difficile à vivre certains matins avant de partir à l’école, mais rappelle-toi qu’il y aura toujours des obstacles sur ton chemin. Ça peut prendre de la pratique, mais ta beauté reste la même à travers tout ça… il n’y a que le regard que tu portes sur toi qui change !

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Pourquoi je ne me pèse plus

Pourquoi je ne me pèse plus

Pourquoi je ne me pèse plus

Pourquoi je ne me pèse plus

PAR FLORE TELLIER

(À toi, qui as besoin de lire ces quelques mots… À toi, qui te sens complexé(e), sache que tu es magnifique tel(le) que tu es. Laisse-moi te rappeler que tu n’as pas besoin de ressembler à qui ou quoi que ce soit pour être la meilleure version de toi-même et que tu es parfait(e) juste comme ça.)

Laisse-moi te raconter une petite histoire. Il y a quelques années, j’avais un seul objectif en tête: perdre du poids. Je n’en avais rien à faire de ma santé, je voulais juste entrer dans ma robe de bal. Donc tous les jours, je calculais mes calories, je sautais souvent des repas et je me pesais matin et soir… Un jour, j’ai finalement atteint les objectifs irréalistes que je m’étais fixés par le passé.

Mais je n’étais pas plus heureuse. Loin de là. Je ne me trouvais pas plus jolie. Je me trouvais encore et toujours « pas assez » mince. Et surtout, je n’étais pas bien dans ma tête.  J’étais tranquillement en train de rendre mon esprit malade à force d’être obsédée par ce satané pèse-personne. 

En vieillissant, j’ai compris que le plus important, c’est d’avoir un esprit sain dans un corps sain. J’ai appris que, quand je m’entraînais et m’alimentais de façon extrême, ce n’était pas sain. Et j’ai défini de vrais objectifs: être en santé, avoir de l’énergie pour accomplir mes mille et un projets et me sentir confortable et à l’aise dans mon corps, comme dans ma tête. 

C’est important de savoir que le pèse-personne, ce n’est pas tout. On se juge sur notre poids parce que la société nous dit qu’il faut atteindre un « poids santé », alors que ce n’est pas réellement un indicateur fiable quant à l’état de santé d’un individu. 

D’ailleurs, le poids varie énormément d’un jour à l’autre: ce que tu manges, la façon dont tu bouges, ton sommeil, tes habitudes de vie, la façon dont tu te sens à la fin de la journée, c’est ça qui t’indique que tu es en santé et c’est tout ce dont tu devrais te soucier: la façon dont tu te sens. 

Quand on se laisse perturber par un chiffre et que celui-ci en vient à dicter nos comportements… c’est plus que malsain et cela peut mener à des conséquences tellement plus grandes. Les troubles alimentaires arrivent plus vite que l’on pense. 

Parce que j’ai plein d’autres façons de savoir si je suis en santé…

Parce que je suis beaucoup plus qu’un nombre…

Parce que je fais passer ma santé mentale avant tout…

… j’ai décidé que je ne me pesais plus. Et si le pèse-personne est ton ennemi, tu devrais faire de même! Adieu, pèse-personne! 

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La bonne nouvelle «body positive» du mois: un défilé parisien 100% diversité

La bonne nouvelle «body positive» du mois: un défilé parisien 100% diversité

La bonne nouvelle «body positive» du mois: un défilé parisien 100% diversité

La bonne nouvelle «body positive» du mois: un défilé parisien 100% diversité

Chaque mois, notre collaboratrice Ariane Beaudry nous parle d’une initiative inspirante ayant eu lieu quelque part dans le monde.

Le 15 septembre dernier, une centaine de mannequins ont défilé à Paris, près du centre Pompidou. Inusité? Pas tellement… sauf si l’on considère que ces mannequins étaient âgées de 18 à 65 ans, étaient de toutes les couleurs de peau et toutes les morphologies et mesuraient entre 4’7 et 6’0!

Devant la fontaine Stravinsky, les mannequins portaient des robes noires identiques, qui symbolisaient l’uniformisation imposée par l’industrie de la mode, qu’elles ont laissé tomber pour révéler des corps de toutes les formes vêtus de lingerie fine. Ce sont ensuite des hommes en sous-vêtements, qui eux non plus ne correspondaient pas aux standards de beauté habituels, qui ont clos le défilé.

«Tout le monde a besoin de ce mouvement!» a déclaré à l’AFP Georgia Stein, mannequin plus size et initiatrice des défilés «body positive» à Paris, à l’occasion de ce troisième événement organisé depuis 2018. Passée de la taille 36 à la taille 44, elle reconnaît qu’elle «aurait pu maigrir en faisant du sport», mais elle refuse de le faire. Elle se dit en «parfaite santé» et «très à l’aise dans son corps» qui l’a amené au mannequinat. 

On espère que cette magnifique initiative inspirera d’autres villes à faire de même!

Photo: @theallsizescatwalk

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10 citations «body positive» de célébrités

10 citations «body positive» de célébrités

10 citations «body positive» de célébrités

10 citations «body positive» de célébrités

PAR LA GANG DE BAMC

Les vedettes sont comme nous: elles en ont marre des idéaux de corps irréalistes et impossibles à atteindre! Voici 10 citations inspirantes de personnalités connues qui revendiquent plus de diversité corporelle.

 

Ashley Graham:

«Pendant longtemps, j’ai laissé les mots me faire du mal. Je me disais que j’étais grosse, laide et dégoûtante. Dès que j’ai réalisé que ce n’était pas le genre de vie que je voulais, ma vie a changé.»

@ashleygraham

 

Jennifer Lawrence, à propos des standards d’Hollywood:

«J’aimerais que l’on convienne d’un nouveau type de corps: normal. On est tellement habitués aux corps en sous-poids que l’on considère les gens avec des poids normaux comme ‘ronds’. Ça ne fait aucun sens.»

@marieclairemag

 

Ariana Grande:

«On vit à une époque où les gens font en sorte qu’il est impossible pour les femmes, les hommes et quiconque de s’accepter exactement comme ils sont. La diversité est sexy! S’aimer soi-même, c’est sexy!»

@arianagrande

 

Selena Gomez, à propos de la cicatrice laissée par sa greffe de rein:

«Je me suis regardée complètement nue dans le miroir en pensant à tous les aspects dont je me plaignais auparavant et je me suis demandée pourquoi je m’infligeais ça. Pendant longtemps, il y avait quelqu’un dans ma vie qui soulignait tout ce que je n’aimais pas chez moi. Maintenant, quand je regarde mon corps, je ne vois que la vie. Il y a un million de choses que je pourrais faire, comme des lasers et des crèmes, mais je suis bien comme je suis.»

@selenagomez

 

Camila Mendes, à propos de son refus de se mettre au régime:

«J’ai fini de croire à l’idée qu’il existe une version plus mince et plus heureuse de moi de l’autre côté de tous ces efforts soutenus. Votre type de corps est sujet à la génétique, et bien que manger des aliments riches en nutriments et faire de l’exercice régulièrement contribuent à votre santé, ça ne vous rendra pas nécessairement plus mince;  le système actuel ne fait pas cette distinction. J’en ai marre de l’histoire toxique que les médias nous présentent constamment: que la minceur est le type de corps idéal. Un corps en santé est le type de corps idéal, et l’apparence qui en résulte est différente pour chaque personne.»

@camimendes

 

Demi Lovato:

«Je ne me prive plus de gâteries (avec modération) et je ne mentirai pas, j’ai pris un peu de poids depuis que je ne suis plus au régime. Par contre, je ne vis plus de stress chronique par rapport à mon alimentation, parce que je ne veux pas donner cet exemple à mes fans. Plus de food shaming pour moi!» 

@ddlovato

 

Lady Gaga, à propos des commentaires désobligeants sur son corps:

«J’ai entendu dire que mon corps est un sujet de conversation, alors je tenais à dire: je suis fière de mon corps et vous devriez l’être aussi du vôtre. Peu importe qui vous êtes ou ce que vous faites. Je pourrais vous nommer un million de raisons pour lesquelles vous n’avez pas à satisfaire quiconque pour réussir. Soyez vous-même, sans compromis.»

@ladygaga

 

Sailor Brinkley-Cook, à propos du défilé Victoria’s Secret:

«Ce sont des femmes magnifiques, fortes et déterminées, qui travaillent dur. Mais à toutes les jeunes filles qui regardent le show… n’oubliez pas que si votre corps ne ressemble pas au leur, c’est totalement OK. Aucun type de corps n’est supérieur à un autre. Chaque corps est différent et beau, fort, important et mérite le meilleur. Ne paniquez pas si votre ventre ne ressemble pas au leur. Ne vous détestez pas pour vos cuisses. Embrassez votre silhouette, travaillez fort, fixez-vous des objectifs, prenez soin de votre santé et rappelez-vous sans cesse que vous êtes parfaite comme vous êtes!»

@sailorbrinkleycook

 

Zendaya, à propos d’une photo d’elle très retouchée par un magazine il y a quelques années:

«J’ai été choquée de voir les ‘corrections’ apportées à mes hanches et mon torse de fille de 19 ans. Ce sont ces choses qui font douter les femmes d’elles-mêmes et qui créent les idéaux de beauté irréalistes que nous avons. Toute personne qui me connaît bien sait que je valorise l’honnêteté et l’amour de soi. Alors j’ai décidé de publier la photo originale [non retouchée, à droite], que je trouve parfaite.»

@zendaya

 

Gigi Hadid, à propos des critiques négatives sur son corps: 

«Non, je n’ai pas le même type de corps que les autres mannequins. Oui, j’ai des seins, j’ai des abdominaux, j’ai des fesses, j’ai des cuisses, mais je ne demande pas de traitement de faveur. Vos commentaires méchants ne me donnent pas envie de changer de corps. Si je n’avais pas ce corps, je n’aurais pas cette carrière.»

@gigihadid

 

Emma Watson:

«Je me répète sans cesse que je suis un être humain, un être humain imparfait qui n’est pas fait pour ressembler à une poupée.»

@emmawatson

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5 marques inclusives pour homme

5 marques inclusives pour homme

5 marques inclusives pour homme

5 marques inclusives pour homme

PAR ARIANE BEAUDRY

Un truc de filles, la diversité corporelle? Pas du tout! Tout le monde a besoin de se sentir représenté dans les médias et dans la société, et ce, peu importe son identité de genre, son origine, son orientation sexuelle et ses croyances.

Du côté des hommes, il y a encore beaucoup de travail à faire pour se sortir de l’image idéalisée tout en grandeur et en muscles. Voici donc 5 marques qui s’engagent à promouvoir la différence et à faire bouger les choses!

 

American Eagle Outfitters

Après des années à afficher le même type de mannequin masculin de race blanche à la silhouette mince, la marque reconnue pour ses essentiels à l’américaine sort des sentiers battus; son nouveau guide denim présente désormais des mannequins de toutes tailles et son compte Instagram publie des images beaucoup plus diversifiées qu’auparavant. C’est tellement difficile de trouver LA bonne taille de jeans… cette initiative sera certainement appréciée par plus d’un!

@americaneagle

 

Asos

Asos est un incontournable en matière de style, tant pour la mode féminine que masculine. Il allait donc de soi pour la marque londonienne de s’adapter aux demandes de sa clientèle et de présenter des individus de toutes formes sur son compte Instagram. Enfin, les tendances et la diversité se rencontrent!

@asos

 

Sephora

Le géant de la beauté a récemment lancé la campagne «Quelque chose de beau nous unit», qui met en vedette plusieurs femmes inspirantes (l’animatrice québécoise Vanessa Pilon en fait partie), dont Mina Gerges, un influenceur d’origine égyptienne faisant la promotion de la diversité corporelle. Sephora démontre du même coup que le maquillage n’est pas réservé qu’aux femmes!

 

@itsminagerges

 

Target

La populaire chaîne américaine s’engage depuis longtemps à représenter sa clientèle, qui inclut des femmes, des hommes et des enfants de tous âges, de toutes formes et de toutes origines. On aime l’énergie qui se dégage de leurs campagnes!

@target

 

TomboyX

TomboyX offre des sous-vêtements aux imprimés ludiques pour hommes et femmes. La marque partage régulièrement des photos de sa clientèle sur ses réseaux sociaux, ce qui permet aux abonnés de se reconnaître et de s’identifier à ses valeurs. Tout le monde est bienvenu chez TomboyX !

@tomboyx

 

La diversité corporelle pour tous, c’est un incontournable pour une société et des médias en santé. On espère qu’encore plus de marques rejoindront le mouvement! 

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Les standards de beauté masculine, d’une époque à l’autre

Les standards de beauté masculine, d’une époque à l’autre

Les standards de beauté masculine, d’une époque à l’autre

Les standards de beauté masculine, d’une époque à l’autre

PAR ARIANE BEAUDRY

Il n’y a pas que les femmes qui ont vécu de grands changements dans les idéaux de beauté d’une décennie à l’autre : les hommes aussi ont vu les standards évoluer au cours du siècle dernier ! On découvre les différentes modes qui ont marqué l’histoire en matière d’apparence masculine.

 

Les années 1900

C’est l’époque des lutteurs et des hommes forts ! L’icône du moment est Eugen Sandow, un athlète très prisé au début du 20e siècle. Dans les années 60, ses performances étaient aussi populaires auprès des femmes que les concerts des Beatles ! On favorise donc une apparence très musclée et virile.

@brownestemperancebar

 

Les années 1910

La Première Guerre mondiale a complètement transformé le look des hommes en leur faisant porter une moustache recourbée aux extrémités. C’est désormais l’élégance qui prime ; on porte le costume deux ou trois pièces ainsi que le nœud papillon et la lorgnette. Le mot d’ordre ? Raffinement.

@historicalpedia

 

Les années 1920

Rudolph Valentino, superstar du cinéma muet et gentleman assumé, fait naître une nouvelle tendance avec ses cheveux bien lissés. Deux écoles de pensée s’affrontent alors : la raie sur le côté ou les cheveux plaqués en arrière. C’est à cette époque que l’on constate l’influence bien réelle d’Hollywood sur les modes.

@earthweave

 

Les années 1930

La force physique n’est plus un avantage ; avec l’essor d’Hollywood, l’idéal masculin s’affine et on idéalise maintenant une morphologie en V. La moustache est également un must, à l’image de l’acteur Clark Gable.

@theinshow

 

Les années 1940

Autre guerre, autres mœurs : la Seconde Guerre mondiale et ses avions de l’armée ont lancé la mode pilote. Celle-ci consiste tout simplement à afficher un visage propre et bien rasé, et bien sûr, des lunettes de style aviateur !

@classic_cinema_titles

 

Les années 1950

Les fifties, c’est l’époque des rockeurs séduisants comme Elvis Presley et des bad boys à la Marlon Brando. D’un côté comme de l’autre, la révolution sexuelle bat son plein, et on n’hésite pas à afficher un look des plus sexy !

@elvis.presley.lover

 

Les années 1960

Cette génération est marquée par la guerre du Vietnam et rejette les critères de beauté millimétrés et les proportions parfaites. Comme John Lennon et Mick Jagger, les hommes portent les cheveux longs et laissent de côté la conformité pour un look rockeur assumé.

@therolllingstones

 

Les années 1970

Cheveux longs, torse nu, mélange des genres, imprimés criards… C’est la décennie des hippies ! Les hommes continuent de délaisser les standards et expérimentent avec leur apparence.

@pure_dementia

 

Les années 80

Les années bohèmes sont bel et bien terminées ; on veut maintenant être en forme ! On s’abonne au gym illico et on suit religieusement les compétitions de culturisme. Gros muscles et veines saillantes sont désormais de rigueur. 

@dakotaskyyy

 

Les années 90

« Baywatch », ça vous dit quelque chose ? Cette série télé légendaire a amené avec elle une nouvelle mode : celle d’une apparence bronzée, tonifiée, musclée et respirant la santé, sans toutefois tomber dans l’excès de la décennie précédente. À l’opposé, c’est également la naissance du grunge, alors que Kurt Cobain devient le modèle de rébellion à suivre avec son attitude « je-m’en-foutiste ».

@fuckinneedlesick

 

Les années 2000

Le métrosexuel arrive en force ! Cheveux bien coiffés, musculature définie, tatouages, t-shirts ajustés… On prend soin de soi et on l’assume à 100 %. 

@davidbeckham 

 

Les années 2010 

On se laisse un peu aller… Mais juste assez ! D’une part, c’est l’apogée des hipsters avec leur irrésistible look intello, et de l’autre, on se laisse séduire par le bûcheron barbu portant chemise à carreaux et bottes de travail.

@goslingdaily

 

À retenir

Cette évolution des modes nous rappelle que tout finit par passer… et que ce qui est in aujourd’hui sera probablement out demain. L’important est d’être soi-même, tout simplement !

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La discrimination face aux personnes grosses

La discrimination face aux personnes grosses

La discrimination face aux personnes grosses

La discrimination face aux personnes grosses

PAR LA GANG DE BAMC

La vérité est troublante : nous sommes conditionnés à discriminer les personnes qui ne sont pas minces. Les enfants (aussi jeunes que cinq ans !) attribuent aux personnes grosses des qualités négatives. Pourtant, ce n’est pas notre poids ou notre silhouette qui prédit notre santé et notre longévité, mais bien nos habitudes de vie. Malgré cela, toute une industrie capitalise sur nos insécurités et notre obsession à vouloir ressembler à un seul modèle de beauté : l’industrie de l’amaigrissement, qui génère 60 milliards de dollars par année en Amérique du Nord.

Une perception faussée

La majorité de la population pense que les personnes grosses sont paresseuses, qu’elles n’ont pas de contrôle, qu’elles sont moins compétentes, qu’elles sont moins motivées, qu’elles prennent moins soin d’elles, qu’elles s’empiffrent continuellement… Cela peut avoir de réelles conséquences sur leur qualité de vie : de l’intimidation à l’école, des problèmes lors de recherche d’emploi, des services de santé pris moins au sérieux, des blagues irrespectueuses dans les émissions de télévision, des taquineries de la part de l’entourage proche, un moins bon service dans les endroits publics et même des commentaires en provenance de parfaits étrangers.

La Dre Stéphanie Léonard est bien familière avec ce problème. « Dans ma pratique, les personnes grosses me parlent souvent des commentaires blessants de la part de leurs proches, de la gêne qu’elles ressentent à l’idée d’aller faire de l’exercice physique dans un centre de conditionnement physique, des obstacles de la vie de tous les jours auxquels elles ont à faire face, comme des chaises pas assez larges dans les endroits publics ou de l’équipement médical qui n’est pas adapté à leur taille, de la difficulté à s’habiller avec de beaux vêtements de bonne qualité, du manque d’empathie de la part de leur médecin de famille, et plus encore. »

Les répercussions de cette stigmatisation

La discrimination face aux personnes grosses n’est pas sans conséquence ; au contraire, elle peut laisser de réelles cicatrices et causer des dommages difficiles à réparer. Être victime de paroles ou d’actions négatives par rapport au corps peut causer une insatisfaction face à son apparence physique et affecter l’estime de soi. De plus, ce sentiment de dévalorisation et cette impression d’être inadéquat et indésirable rendent les relations amoureuses ou intimes beaucoup plus ardues.

On pense « rendre service » aux personnes grosses avec des commentaires négatifs en pensant que cela fera qu’ils se prendront en main ? Cette perception est complètement fausse ; on observe plutôt le contraire ! Selon une étude menée par le Health Behavior Research Centre à Londres auprès de presque 3000 participants et des données collectées au sein du English Longitudinal Study of Ageing, la discrimination à l’égard des personnes grosses crée plutôt un risque accru de développer des problèmes sérieux d’obésité.

Que faire pour changer la perception face aux personnes grosses ?

Comme lorsqu’il s’agit de faire évoluer n’importe quelle mentalité, c’est d’abord en informant les gens qui nous entourent qu’on viendra à bout de la discrimination face aux personnes grosses : la famille, les amis, les collègues, les professionnels de la santé et le public en général. Et ça commence tôt : l’acceptation de la diversité corporelle et l’inclusivité devraient être enseignées dès le plus jeune âge à l’école !

Aux États-Unis, certaines villes comme San Francisco, Santa Cruz et Washington DC, ainsi que l’état du Michigan, ont pris les grands moyens en légiférant contre la discrimination envers les personnes grosses. Selon une étude menée par l’université Yale sur l’ouverture du public à prendre de telles mesures, 60 % des participants étaient en faveur d’une loi qui interdirait la discrimination, de l’inclusion du surplus de poids dans les droits civiques et de l’admissibilité des problèmes liés à un trop important surplus de poids dans les protections d’invalidité. Comme quoi il est possible d’apporter de réels changements !

Apprendre à aimer son corps, peu importe son apparence 

La plupart des gens croient à tort que la minceur ou l’excès de poids d’une personne dépendent tout simplement de sa bonne volonté. En fait, selon la théorie du poids naturel, notre poids est physiologiquement prédisposé autour d’un intervalle que le corps tente de maintenir. Il existe aussi une tonne de facteurs pouvant influencer la perte ou la prise de poids chez un individu, comme la génétique, l’état de santé, l’accès à des aliments sains, la capacité à faire de l’exercice, l’âge et plusieurs autres éléments totalement hors de notre contrôle. C’est pourquoi il est grand temps de comprendre que la diversité corporelle est ce qui nous rend tous beaux, à notre façon. 

Comment faire pour enfin apprendre à s’accepter et ignorer les commentaires négatifs ? Tout d’abord, il est important de remettre en question les critères de beauté irréalistes que l’on nous propose et de faire le deuil du corps parfait… car celui-ci n’existe tout simplement pas. La petite voix intérieure qui nous dit qu’on est trop ceci ou pas assez doit se taire à jamais ! Il faut également arrêter de se comparer aux autres et célébrer ce qui nous rend uniques. Enfin, basta, les diètes et les régimes : donnons à notre corps ce dont il a besoin, c’est-à-dire des aliments sains et frais, de l’exercice de façon régulière, du repos et surtout, de grandes doses de bonheur au quotidien. Les détracteurs n’ont qu’à bien se tenir ; il n’y a rien de plus inspirant qu’une personne qui est bien dans sa peau !

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Qu’est-ce que le « skinny shaming » ?

Qu’est-ce que le « skinny shaming » ?

Qu’est-ce que le « skinny shaming » ?

Qu’est-ce que le « skinny shaming » ?

PAR LA GANG DE BAMC

Dénigrer l’apparence physique de quelqu’un, ça s’appelle du body shaming. Cette grande rubrique de comportements totalement déplacés englobe différents termes, selon l’aspect pointé du doigt. On entend de plus en plus (mais toujours pas assez) parler de la grossophobie, soit la discrimination envers les personnes qui sont grosses. Quand des gens minces ou maigres reçoivent des commentaires désobligeants à ce sujet, on parle de skinny shaming.

« Mange donc, t’as juste la peau sur les os ! Coudons, t’es-tu anorexique ? T’as l’air d’une échalote ! » Tous ces commentaires intrusifs sont irrespectueux, mais ils vont au-delà d’une banale remarque sur l’apparence. « On insinue que leur corps n’est pas beau, mais bien souvent, on soupçonne ces personnes très minces d’avoir un problème de surcontrôle de leur alimentation ou de leurs habitudes d’exercice », explique la Dre Stéphanie Léonard. 

Une impression de contrôle

« Qu’est-ce que tu fais pour être petite de même ? Tu dois être bonne, tu dois être en contrôle ! »

On a souvent l’impression que les gens minces ont « réussi » à l’être, qu’il s’agit d’une réussite, d’un accomplissement à souligner et féliciter. La vérité, c’est que plusieurs sont tout simplement naturellement minces ou ont perdu du poids pour des raisons non reliées à un régime ou une diète (par exemple, un problème de santé). Certaines de ces personnes font même le cheminement inverse ; ils essaient en vain de prendre du poids, que ce soit en mangeant plus, en prenant des suppléments ou en s’entraînant pour gagner de la masse musculaire, ce qui est souvent éprouvant. Chez les garçons, notamment, la minceur n’est pas synonyme de succès, mais plutôt considérée comme une faiblesse, parce que le modèle masculin idéal est musclé et bien bâti.

Quand on fait un commentaire désobligeant sur la minceur de l’un ou le surplus de poids de l’autre, au fond, on projette notre propre insatisfaction par rapport à nous-mêmes. « Si je regarde les gens qui sont naturellement très minces, qui n’ont généralement pas de problèmes de poids et qui se font critiquer à ce sujet, les commentaires vont venir de personnes qui sont prises dans des enjeux d’image corporelle, qui ne se trouvent pas assez minces », explique Dre Léonard. « Elles s’attaquent à la personne qui représente ce à quoi elles voudraient ressembler et pour qui ça a l’air facile de perdre du poids, alors que cette personne est plutôt mince naturellement. » 

Deux situations classiques

On observe deux phénomènes lorsqu’il est question de skinny shaming :

Le premier, c’est la personne qui est naturellement très mince et qui en souffre, parce qu’elle se fait constamment dire qu’elle est trop maigre et n’a pas assez de formes. Ces commentaires négatifs sont extrêmement dévalorisants, surtout chez les femmes qui n’ont pas beaucoup de hanches ou une poitrine menue, renforçant chez elle l’idée qu’elles ne correspondent pas aux standards de beauté reconnus par notre société.

L’autre type de situation, c’est une personne qui met beaucoup d’effort à perdre du poids et se fait valoriser par son entourage, ce qui est perçu comme un encouragement. Ce constat « d’amélioration » dans son apparence peut la mener à perdre encore plus de poids, et conséquemment, à développer un trouble alimentaire. La même chose s’applique à une personne ayant perdu du poids à cause d’une situation complètement non reliée (par exemple, un problème de santé, une opération, etc.), et qui tout à coup se fait féliciter pour sa minceur.

De réelles conséquences

Que des paroles sans impact, le skinny shaming ? Loin de là. Ces commentaires malveillants sont non seulement un manque de respect, mais ils viennent également attaquer la perception que la personne a d’elle-même et fragiliser son estime de soi. 

La personne visée par ces remarques risque de devenir obsédée par son apparence et effectuer des changements dans son mode de vie, comme porter des vêtements plus amples pour camoufler son corps ou se forcer à manger devant les autres pour les convaincre qu’elle n’a pas de problème.

Les victimes du skinny shaming peuvent devenir inconfortables dans les moments d’intimité avec leur partenaire ; elles se mettent à douter de leur capacité à attirer physiquement quelqu’un, avoir de la difficulté à se laisser aller et éviter de se dénuder.

La Dre Léonard témoigne : « Ce que je constate lors de mes consultations, c’est que le skinny shaming est comme une tache d’encre qui se répand ; un seul commentaire aura tranquillement de l’impact sur plusieurs aspects de la vie de la victime. »

Comment contrer le skinny shaming ?

Comme dans toute situation d’attaque, d’intimidation ou d’abus de toute sorte, l’important est de comprendre que le skinny shaming est inacceptable, et surtout, d’agir en nommant notre malaise. Oui, c’est correct de dire à quelqu’un que ses commentaires sur notre apparence physique nous blessent, nous rendent inconfortables ou nous insultent. Ce n’est certainement pas facile, mais c’est nécessaire afin de se débarrasser de la charge émotionnelle de ces propos et de passer à autre chose. Peut-être que l’opinion de l’autre ne changera pas, mais au moins, on ne portera plus cette tristesse en nous, et on arrivera à rebâtir notre estime de soi, un pas à la fois.

 

Fait important

Le skinny shaming et la grossophobie, deux problèmes différents

Ce qu’il ne faut pas faire, c’est mettre la grossophobie et le skinny shaming dans le même panier ; bien qu’il s’agisse de deux problèmes reliés au poids, ils sont diamétralement différents. Pour faire en sorte que les deux puissent coexister, il faut éviter de les considérer comme étant la déclinaison d’un même phénomène. 

Une personne qui subit du skinny shaming peut en souffrir émotionnellement, bien sûr, mais contrairement aux personnes victimes de grossophobie, elle ne risque pas de voir ses droits fondamentaux atteints. Comme l’explique la Dre Léonard, « une personne victime de skinny shaming ne sera pas limitée dans ses déplacements, ne verra pas ses chances d’obtenir un emploi diminuer, ne recevra pas un service moindre dans un restaurant, ne subira pas de jugement par rapport à sa personnalité. » 

Cela ne veut pas dire qu’on ne devrait pas parler de skinny shaming, même si les dommages sont différents de ceux vécus par les personnes grosses. Au contraire ! Le skinny shaming, c’est le body shaming dans sa pire version ; on démonise ce qu’on glorifie en même temps, ce qui est extrêmement malsain. On constate que bien que l’on veuille avoir « le bon corps », ce principe n’existe pas ! 

C’est pourquoi il est important de ne pas voir la grossophobie et le skinny shaming comme étant deux pôles d’un même phénomène ; bien que le premier comporte des conséquences plus tangibles et dévastatrices. Les deux peuvent coexister comme étant des enjeux qu’on a le droit de nommer.

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