Les préjugés, ils sont partout! Même les personnes qui souffrent de troubles alimentaires peuvent être victimes de préjugés ou de stigmatisation. Voici tout ce que tu dois savoir sur l’anorexie atypique. 

Les obsessions, la restriction alimentaire, la distorsion corporelle et la préoccupation extrême par rapport au poids n’ont pas de silhouette. Les troubles alimentaires peuvent prendre toutes les formes.

Il est faux de croire que les personnes souffrant d’anorexie sont minces, par exemple.

On parle d’anorexie atypique lorsqu’une personne présente toutes les caractéristiques de l’anorexie, comme une restriction de l’apport énergétique, une peur intense de prendre du poids, une perturbation de l’expérience du poids ou de la forme corporelle.

Cette personne sera amenée à perdre une quantité importante de poids, mais celui-ci restera au-dessus de ce qui est considéré «normal» aux yeux de la société.

Et, l’anorexie atypique est un trouble alimentaire plus répandu que tu ne le crois! On estime que 4,9 % des filles, 1,2% des gars et 7,5% des personnes dites binaires en souffriront, à un moment ou à un autre dans leur vie.

S’il est aussi important d’en parler c’est qu’une étude a aussi prouvé que les personnes qui souffrent d’anorexie atypique présentent un désordre alimentaire ainsi qu’une détresse psychologique plus importante.

Dans les médias, à la maison et à l’école, on parle de plus en plus de l’identité de genre (forte heureusement!). Pour tout comprendre de cette expérience, on t’a préparé un petit guide. 

Qu’est-ce que l’identité de genre? 

Par définition, l’identité de genre est l’expérience intérieure et personnelle que chaque personne a de son genre. Il s’agit du sentiment d’être une femme, un homme, les deux, ni l’un ni l’autre, ou d’être à un autre point dans le continuum des genres. L’identité de genre d’une personne peut correspondre ou non au genre généralement associé au sexe qui lui a été assigné à la naissance. *

L’identité de genre d’une personne peut-elle changer au cours de sa vie? 

L’identité de genre est innée et formée très jeune. Elle n’est pas influencée par l’éducation reçue. Pour cette raison, il est important d’éduquer les filles et les garçons de la même façon pour qu’ils puissent s’exprimer comme ils le sentent, car un jeune qui ne répond pas aux stéréotypes sexuels peu se sentir exclu et subir de la discrimination.

Il est aussi normal qu’un enfant ait des comportements traditionnellement attribués au sexe opposé – mais ce n’est aucunement relié au genre. Un jeune qui ne répond pas aux stéréotypes sexuels peu se sentir exclu et subir de la discrimination.

Quels conseils Dre Stéphanie donne-t-elle aux parents? 

1. Offrir une éducation sans stéréotype sexuel.
2. Évaluer ses propres idées préconçues.
3. Laisser notre enfant libre d’explorer et de s’exprimer. Le.la voir pour qui il.elle est sans le.la mettre dans une case.
4. Rester ouvert d’esprit.
5. S’éduquer soi-même et éduquer les gens autour de nous.

* Référence : gouvernement du Canada

Commencer une thérapie avec un ou une psychologue, ce n’est pas banal! C’est normal de douter, de se poser des questions et même, d’avoir des préjugés. On a demandé à notre psychologue Dre Stéphanie Léonard de répondre aux questions que se posent le plus souvent les gens avant de commencer une psychothérapie. 

Dre Stéphanie Léonard est spécialisée dans le traitement des troubles de l’alimentation, des comportements alimentaires et de l’image corporelle. C’est aussi elle qui a fondé notre organisme.

Les choses à savoir avant de débuter une thérapie avec un psy :

Comment puis-je savoir si je dois consulter un psy?

On peut décider de consulter un psy à n’importe quel moment. Par exemple, parce qu’on veut se comprendre davantage, faire le point sur certains aspects de notre vie, améliorer nos relations interpersonnelles, etc. Il faut surtout consulter un psy lorsqu’on sent qu’on est malheureux, qu’on souffre et qu’on ne fonctionne pas comme avant. Souvent c’est lorsqu’on réalise qu’on est allé au bout de nos propres ressources et des outils à notre portée et qu’on ne se sent pas mieux. Aller consulter un psy c’est aller chercher de la compréhension et des outils. C’est avoir un endroit « sécuritaire », bienveillant et sans jugement pour se permettre de travailler ses enjeux, troubles, fragilités et vulnérabilités.

Tous les psychologues ont une formation générale et plusieurs psychologues ont une spécialité. Il existe aussi diverses approches en psychologie. La meilleure chose et de s’informer avant d’entreprendre une démarche pour déterminer la formule adaptée à nos besoins. Site de l’Ordre des Psychologues du Québec à consulter : www.ordrepsy.qc.ca.

Est-ce normal d’avoir des peurs ou des préjugés? 

Oui! La plupart du temps, les gens ont peur du jugement ou ils ont peur de sentir très vulnérable vis-à-vis leur psy. Les plus appréhensions les plus fréquentes sont celles qu’un psy ne fait qu’écouter et faire des reflets. Certaines personnes pensent aussi qu’on peut devenir dépendant de son psy.

Comment ça se déroule un rendez-vous chez un psy? 

Habituellement, les premières rencontres consistent en l’évaluation. C’est à l’aide de l’information que le psy va récolter lors de l’évaluation qu’il va pourvoir poser un diagnostic (si c’est le cas) et déterminer un plan d’intervention en fonction des difficultés et des attentes du patient. Suite à l’évaluation, l’intervention débute. Les rencontres sont habituellement de 50 minutes.

Que dois-je faire si j’ai l’impression que je n’évolue pas?

Il est important que ça « clique » avec notre psy. Au-delà des compétences, chaque psy a sa personnalité et sa façon d’interagir. Il se peut donc que le « bon » psy pour nous ne soit pas le premier que l’on contacte. Une bonne façon de sonder le terrain est de commencer par un court appel téléphonique. Cela nous donne l’occasion de déjà voir comment on se sent.

Si on a l’impression qu’on n’évolue pas il faut absolument le nommer à son psy pour mieux comprendre ce qui se passe.

Comment puis-je savoir qu’il est venu le moment d’arrêter ma psychothérapie? 

Habituellement, lorsqu’un patient va mieux, on espace graduellement les rencontres. Cela nous permet d’évaluer où est rendu le patient et, surtout, de discuter ouvertement de comment le psy et le patient voient la fin de thérapie.

Ce serait faux de croire qu’il n’y a que les garçons qui peuvent avoir une masse musculaire imposante. Les filles aussi peuvent être musclées!

Une fille peut-elle être aussi musclée qu’un gars? Pour répondre à cette question, l’équipe de Bien avec mon corps a uni ses forces à celle de Filleactive, un organisme de bienfaisance basé au Québec dont la mission est d’amener les adolescentes à être actives pour la vie.

On a posé des questions à la gang de Filleactive et voici leurs réponses :

Une fille peut-elle être aussi musclée qu’un gars? Pourquoi?

Les filles et les gars ont le même nombre de muscles dans leur corps.

La prise de masse musculaire (hypertrophie) est très affectée par les hormones qui circulent dans notre corps tout naturellement. C’est la testostérone qui favorise le développement de la musculature. Les hommes en produisent pas mal plus, alors ils ont tendance à développer des muscles plus facilement.

Malgré ça, oui, une fille peut être aussi musclée qu’un gars, et même plus!

– Si elle a eu sa poussée de croissance de la puberté, elle pourrait avoir l’air plus musclée qu’un gars qui n’est pas encore pubère!
– Si elle fait plus d’activités physiques ou sportives, elle peut être plus musclée qu’un gars qui en fait moins!
– Si sa génétique l’amène à développer des muscles plus gros, elle peut être plus musclée qu’un gars!
– Si son corps est fait comme ça, tout simplement, elle peut être plus musclée qu’un gars!

Est-ce qu’une fille peut-être plus musclé qu’un gars?

Oui madame, oui monsieur!

– Si elle a eu sa poussée de croissance avant!
– Si elle fait plus d’activité physique
– Si son corps est fait comme ça, tout simplement!

Une fille musclée est-elle aussi féminine qu’une fille non musclée?

Certainement! La féminité, c’est l’ensemble des traits considérés comme féminins. Donc, c’est subjectif et ça peut varier beaucoup en fonction des cultures et des époques.

Te sentir féminine avec tes biceps, tes cuisses ou tes mollets découpés, c’est possible! 

Est-ce qu’une fille peut être musclée sans faire de sport? 

Tu utilises tes muscles chaque jour, que tu fasses du sport ou non. C’est rare qu’une fille devienne musclée juste en faisant ses activités de la vie quotidienne, mais ce n’est pas impossible! Encore une fois, ça peut dépendre de plein de facteurs, dont ton bagage génétique!

En plus, il ne faut pas confondre “être musclée” et “avoir l’air musclée”. Faire du sport régulièrement et développer des muscles de plus en plus forts et endurants, c’est formidable! C’est possible que tout ça ait lieu sans aucun impact sur ton apparence. Tu peux t’activer tous les jours sans jamais avoir l’air musclée et c’est parfait comme ça! 

Pourquoi c’est important, les muscles?

Les muscles sont essentiels pour maintenir ta posture, te déplacer, manipuler des objets et faire fonctionner tes organes. Ils te permettent aussi de communiquer avec tes amies, de rire et de t’amuser. 

Développer ses muscles et les utiliser fréquemment ça permet :
1. d’améliorer leur force, leur endurance et leur puissance et donc d’avoir plus de facilité à réaliser certains mouvements ;
2. d’améliorer la santé cardio-vasculaire (le cœur, c’est aussi un muscle !) ;
3. d’améliorer la posture et t’éviter d’avoir mal au dos ;
4. d’améliorer la santé de tes os et de tes articulations.

Merci à l’équipe de Filleactive pour cette précieuse collaboration 🙂 

La grossophobie, les micro-agressions et l’intimidation, ça se vit partout, en tout temps, dans toutes les strates de la société. Bien qu’on aimerait de jamais avoir à répondre à ces insultes, certaines de nos stars préférées ont décidé d’utiliser l’humour pour répondre à leurs détracteurs.

Les meilleures réponses au #bodyshaming : 

1. Demi Lovato 

« Idk who needs to hear this but complimenting someone on their weight loss can be as harmful as complimenting someone on their weight gain in regards to talking to someone in recovery from an eating disorder. »

2. Lady Gaga

« No matter who you are or what you do. I could give you a million reasons why you don’t need to cater to anyone or anything to succeed. Be you, and be relentlessly you. That’s the stuff of champions. »

3. Lena Dunham 

« When will we learn to stop equating thinness with health/happiness? Of course weight loss can be the result of positive change in habits, but guess what? So can weight gain. »

4. Liam Payne 

« I just want to clear up what the media do to people these days. Is it wrong to be normal? Or do I have to look like an Olympic swimmer just to get your approval into the cool kids or can I accept that the person I truly love thinks I’m the coolest kid in town anyway? Think I’ll vote the second one. » 

5. Lizzo 

« I’ve been working out consistently for the last five years and it may come as a surprise to some of y’all that I’m not working out to have your ideal body type. I’m working out to have my ideal body type. And you know what type that is? None of your fucking business because I am beautiful, I am strong, I do my job and I stay on my job. »

La cyberintimidation peut se manifester sous plusieurs formes, où que tu sois. 

Selon le gouvernement du Canada, la cyberintimidation se présente «lorsqu’une personne est méchante envers une autre, qu’elle la menace, la blesse ou l’humilie ».

Il arrive que certaines personnes se sentent à l’abri derrière leur écran. Malheureusement, elles en profitent pour utiliser les messages textes, les courriels ou les réseaux sociaux pour dégrader une autre personne.

Or, personne n’est à l’abri… pas même derrière un écran! Au Québec, la loi prévoit qu’un cyberintimidateur peut être poursuivi devant les tribunaux civils ou peut devoir verser une somme d’argent à la victime.

Parfois, les communications écrites peuvent être ambiguës. Pour la reconnaître et la dénoncer, voici 5 textos qui prouvent que tu as affaire à de la cyberintimidation :

1. Recevoir plusieurs textos blessants d’une même personne à qui tu ne veux pas répondre pour des raisons personnelles. 

2. Constater qu’une personne partage à d’autres des informations personnelles à ton sujet qui pourraient nuire à ta réputation.

3. Recevoir un texto d’une personne qui menace de te faire du mal. 

4. Réaliser qu’une personne partage des photos intimes de toi à d’autres par texto.

5. Recevoir un texto d’une personne qui t’encourage à mettre fin à tes jours.

Tous ces comportements sont illégaux. N’hésite pas à consulter une personne de confiance et à entamer des démarches afin que cesse ces cybercomportements.

Les méthodes de contraception sont si nombreuses et les informations si variées, qu’il est possible que tu aies perdu le fils. Voici un petit guide pour t’y retrouver. 

Qui peut utiliser une méthode de contraception? Tous ceux et celles qui souhaitent avoir une première relation sexuelle. Selon la loi, il est possible de consulter un médecin, de façon confidentielle, sans autorisation parentale, à partir de l’âge de 14 ans. Le consentement du parent est nécessaire si une intervention ou un soin présente un risque majeur pour la santé. 

Pourquoi on utilise le condom? Parmi toutes les offres qui se retrouvent sur le marché pharmaceutique, le seul moyen de contraception qui protège contre les infections transmises sexuellement est le condom. Comme la plupart des gens ne présentent aucun symptôme lorsqu’ils sont atteints d’une ITSS, il vaut mieux ne pas prendre de chance et porter le condom. 

Quelles sont les autres méthodes de contraception? Les quatre principales méthodes de contraception sont la méthode hormonale (exemple : pilule contraceptive), la méthode non-hormonale (exemple : condom), la méthode naturelle (exemple : calendrier) et la méthode d’urgence (exemple : pilule du lendemain. 

Quelle est la meilleure méthode de contraception pour moi? Il n’existe pas de méthode de contraception parfaite. C’est grâce à l’essai et erreur que tu trouveras celle qui te convient le mieux. Informe-toi, discute avec tes amis, parle avec ton médecin et sois à l’écoute de ton corps. La bonne formule existe pour toi!

Quelle est la meilleure méthode de contraception pour éviter une grossesse? Aucune méthode de contraception ne protège à 100% des risques de grossesse.

Le grand ménage, ça ne s’applique pas qu’à ta chambre ou ton sous-sol. Chaque saison, tu peux faire le ménage de tes réseaux sociaux!

C’est bien connu, les réseaux sociaux ont une forte influence sur la façon dont tu te perçois. Le simple fait de faire une vigile des comptes que tu suis te permettra d’être mieux dans ton corps.

On t’encourage à supprimer, masquer ou même bloquer les personnes ou les pages qui ne te servent plus, qui te confrontent et qui te font sentir mal pour une raison ou une autre.

Pour que tes réseaux sociaux soient un lieu sécuritaire, sain et épanouissant, on t’encourage à suivre, interagir et partager le contenu des gens qui te font du bien. C’est aussi simple que ça!

Voici 8 raisons pour faire le ménage des réseaux sociaux :

1. Arrêter de te comparer aux autres ;

2. Être de meilleure humeur ;

3. Connecter avec ceux qui t’entourent (dans la vraie vie!) ;

4. Arrêter de ressentir le FOMO (fear of missing out) ;

5. Avoir plus de temps libre ;

6. Voir le contenu de ceux qui comptent pour vrai ;

7. Solidifier ta confiance en toi ;

8. Dépenser moins pour des choses futiles.

N’attends pas que le printemps arrive pour faire le ménage des comptes Instagram ou Facebook qui ne te servent plus. Fais-le maintenant!