Pourquoi devrait-on utiliser le mot «gros»?

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Pourquoi devrait-on utiliser le mot «gros»?

Au fil du temps, notre société en est venue à diaboliser le mot «gros» ou «grosse» pour désigner une personne. Pourtant, ces adjectifs ne sont pas péjoratifs.  

Pourquoi serait-il socialement acceptable de parler d’un gros meuble ou d’une grosse pointe de pizza, mais pas d’un gros ventre ou d’une grosse cuisse?

La culture générale nous a imposé l’idée qu’être gros était associé à la paresse et, par-dessus tout, à la santé précaire. Elle nous a imposé l’idée qu’être gros était associé à quelque chose de négatif, alors que ça ne l’est pas. 

Cette fausse croyance, qui s’est incrustée dans l’imaginaire collectif, a notamment servi à enrichir les compagnies d’assurance, qui peuvent charger plus cher à un client «malade», et l’industrie pharmaceutique, qui ont pu vendre des pilules «miracles» pour perdre du poids.

C’est à force de conditionnement qu’on en est venu à glorifier certaines formes de corps plus que d’autres. Cette perception est une question générationnelle et culturelle, tout simplement.

Pour toutes ces raisons, il faut cesser d’associer le mot gros à quelque chose de négatif, de péjoratif. Tous les corps se valent, tous les corps sont beaux, les petits comme les gros. 

Oui, certaines personnes sont grosses. Elles ne sont ni enrobées, ni costaudes, ni dodues, ni obèses!

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L’indice de masse corporelle

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L’indice de masse corporelle

L‘indice de masse corporelle ne devrait pas être utilisé comme une mesure pour catégoriser le poids ou la santé d’une personne. Voici pourquoi.

1. L’indice de masse corporelle a été inventé en 1830.

Ce qu’on appelle aujourd’hui l’IMC a été créé dans les années 1830 par un sociologue, astronome et statisticien belge, qui cherchait à prédire les comportements antisociaux, et non l’état de santé des individus. Les données qu’il a utilisées sont seulement issues d’une population blanche d’Europe de l’Est.

2. La définition d’«obésité» a changé au fils du temps. 

En 1998, le US National Institute of Health a décidé de redéfinir les catégories de l’IMC, en abaissant le seuil à partir duquel on détermine qu’une personne souffre «d’embonpoint» ou «d’obésité».

3. Le fait d’être gros est devenu une maladie récemment.

En 2013, l’American Medical Association a statué qu’être gros était maintenant classé comme une maladie. Ce qui a eu pour effet de renforcer la fausse croyance qu’être gros est associé à une mauvaise santé et qu’être mince est associé à une bonne santé.

4. L’Indice de masse corporelle profite à certaines industries.

Une décision qui a eu de grands avantages pour l’industrie de l’assurance, qui a pu charger plus cher aux personnes considérées plus «malades», mais aussi pour l’industrie pharmaceutique, qui a commencé à vendre des médicaments pour les «aider» à perdre du poids.

5. L’indice de masse corporelle ne prend pas en compte le contexte.

L’indice de masse corporelle ne prend pas en considération le contexte de vie. Par exemple, des athlètes ou des personnes avec une masse musculaire plus significative présenteront inévitablement un IMC plus élevé. Même son de cloche pour les femmes enceintes et celles qui allaitent.

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Les aliments plaisir

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Les aliments plaisir

On nous a toujours dit qu’il y avait quatre groupes alimentaires, mais si on vous disait qu’il existe un cinquième groupe, qui est tout aussi important que les autres, dont on parle peu?

C’est essentiel de se nourrir de protéines, de fruits et légumes, de grains entiers pour avoir suffisamment d’énergie physique et émotionnelle, mais ce n’est pas suffisant. Le chocolat, les croustilles, la crème glacée (drop your favorite kind of food) doivent aussi faire partie de l’alimentation, au quotidien.

En omettant d’inclure certains aliments dans notre quotidien, on renforce l’idée qu’il y a des «bons» et des «mauvais» aliments, on génère le sentiment de culpabilité qui entoure ces aliments et on favorise la privation qui, parfois, peut mener à des troubles alimentaires.

Pour (continuer à) développer une relation saine avec les aliments, il faut trouver un équilibre, en mangeant des aliments qui nous permettent de fonctionner à notre plein potentiel, sans oublier les aliments qui nous font du bien.

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Pourquoi tu ne devrais jamais essayer d’avoir le «thigh gap»

Pourquoi tu ne devrais jamais essayer d’avoir le «thigh gap»

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Pourquoi tu ne devrais jamais essayer d’avoir le «thigh gap»

L’expression thigh gap a explosé sur Google, Instagram et YouTube, au point où elle a généré 75 600 résultats de recherches. La tendance du thigh gap ne devrait pas en être une. Voici pourquoi. 

Un thigh gap est un espace vide, situé entre les deux cuisses. Cet espace est créé lorsqu’une femme se tient debout, les pieds et genoux collés. 

Même avec des efforts soutenus, des restrictions alimentaires et des entraînements quotidiens, il est impossible de créer artificiellement un espace entre les deux cuisses. Les personnes qui ont un thigh gap le doive, la plupart du temps, à la génétique.

Personne n’a de contrôle sur la façon dont le corps emmagasine les graisses, tout comme personne n’a de contrôle sur la structure osseuse de leurs jambes. 

Notre conseil de pro? Plutôt que d’investir de l’énergie à atteindre des modèles inatteignables, utilise ton énergie pour t’aimer un peu plus, chaque jour.

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Ta sexualité et tes droits

Ta sexualité et tes droits

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Ta sexualité et tes droits

Que tu en sois à tes premières relations sexuelles ou pas, il est important que tu connaisses tes droits. Le respect, ça commence par la connaissance!

Quel est l’âge légal pour avoir une relation sexuelle?

L’âge légal pour avoir des relations sexuelles est 16 ans. Si tu as entre 12 et 13 ans, tu peux avoir une relation consentante avec une personne dont l’écart d’âge est de 2 ans. Si tu as entre 14 et 15 ans, tu peux avoir une relation sexuelle consentante avec une personne dont l’écart d’âge est de 5 ans.

Ai-je le droit à la confidentialité? 

Ça dépend de ton âge. La loi dit que tu peux recevoir les soins d’un médecin de façon confidentielle, et ce, sans l’autorisation de tes parents, à partir de l’âge de 14 ans. Même que, certaines cliniques médicales peuvent te recevoir sans ta carte médicale (qui est sûrement dans le portefeuille de ta mère). Informe-toi auprès de la clinique médicale au préalable!

Quels sont mes droits lors de ma consultation médicale?

Le respect, ça n’a pas d’âge. Que tu sois majeur ou pas, les professionnels de la santé devraient toujours un espace égalitaire et sécuritaire lors d’une consultation médicale. Ils sont tenus de respecter tes origines, tes choix, tes orientations et ton apparence physique. Ils ne peuvent ni te juger, ni t’humilier, ni te discriminer.

Suis-je obligé de tout dire au médecin?

Absolument pas! Le médecin n’est pas obligé de savoir si tu as mis un condom ou pas, car tu as le droit de garder certaines informations pour toi, même s’il te pose la question.

Que dois-je faire si un médecin refuse de m’offrir un soin?

Un médecin peut refuser d’offrir un soin, comme l’avortement, pour des raisons religieuses. Toutefois, tu es en droit de recevoir les soins et de demander d’être suivi par une autre personne. Le médecin est donc tenu de te recommander un autre professionnel.

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