Les aspects positifs de la distanciation sociale

Les aspects positifs de la distanciation sociale

Les aspects positifs de la distanciation sociale

Les aspects positifs de la distanciation sociale

PAR LA GANG DE BAMC

Trouves-tu le confinement difficile, toi aussi? Après plusieurs semaines à la maison, on te propose de prendre du recul pour observer la situation d’un autre œil. Parce qu’il y a du bon dans tout… même la quarantaine! Voici quelques pensées pour t’aider à voir le bon côté des choses:

 

• Même pour ceux et celles qui continuent d’étudier ou de travailler, le fait de ne pas avoir à se déplacer représente du temps supplémentaire. Le temps habituellement passé en voiture ou dans les transports en commun peut désormais être consacré à tes activités préférées, à tes tâches dans le but de les terminer plus tôt ou simplement à dormir plus longtemps!

• Parce qu’on ne peut plus fréquenter les endroits publics, on se retrouve à faire les choses soi-même. Si tu aimes cuisiner, c’est l’occasion parfaite d’essayer de nouvelles recettes et de partager tes découvertes avec les autres grâce à tes réseaux sociaux. Si faire à manger n’est pas ton truc, la situation te permet tout de même de développer de nouvelles habiletés dont tu seras fier.ère! 

• Si les membres de ta famille et tes ami.e.s te manquent terriblement, c’est qu’ils occupent une place importante dans ta vie. On ne souhaite à personne d’être séparé de sa gang, mais cette période d’isolement te fait probablement réaliser à quel point ces gens te sont chers… et il y a de la beauté là-dedans.

• Les circonstances extraordinaires nous forcent à nous arrêter individuellement pour nous unir collectivement. As-tu remarqué que pour une fois, lorsqu’on demande à quelqu’un «comment ça va», on le pense réellement? Parce que le confinement nous affecte tous, on se sent plus près des autres. Si tu suis de près l’évolution de la situation dans les médias et que tu en discutes régulièrement avec ta gang, tu as probablement réalisé à quel point ces bouleversements nous rassemblent.

• Avec nos croyances qui sont ébranlées, notre mode de vie qui ne sera plus jamais le même et nos priorités qui changent, on se dirige vers l’inconnu. Te surprends-tu à parler de tes peurs, tes souhaits ou tout autre sentiment que tu gardais pour toi dans le passé? On s’ouvre davantage aux autres, parce qu’on sent qu’ils nous comprennent. Ce moment particulier dans l’histoire te permet d’approfondir encore plus tes relations avec ton entourage.

• Si tu as des boutons sans bon sens, que tes cernes descendent jusqu’en dessous de tes bras, que tes faux ongles sont à la veille de tomber et que tes sourcils ont fusionné en un très long monosourcil… Join the club! Après deux mois de confinement, on doit composer avec notre apparence «au naturel» et faire face aux désagréments occasionnés par le stress au quotidien. La bonne nouvelle? Tout le monde y passe… et avec le temps, on apprend à s’aimer comme on est, malgré nos petits défauts.

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5 comptes Instagram qui sortent de l’ordinaire

5 comptes Instagram qui sortent de l’ordinaire

5 comptes Instagram qui sortent de l’ordinaire

5 comptes Instagram qui sortent de l’ordinaire

PAR LA GANG DE BAMC

T’as fait le tour d’Instagram deux fois déjà pendant le confinement? Voici cinq personnes qui ont utilisé leur passion pour créer quelque chose d’absolument unique et rigolo.

 

@scotch_trooper

Le photographe Brett Ferencz utilise son amour de Star Wars (et sa passion pour le whisky) pour imaginer la vie au quotidien des figurines de la saga. Parmi les publications plus récentes, on peut apercevoir un Stormtrooper trouvant le temps bien long en confinement tandis que ses camarades font des provisions de papier de toilette. 

 

@thingsihavedrawn

Al et Dom sont deux petits frères qui adorent dessiner. Ils s’en tirent très bien d’ailleurs, comme le prouvent les versions «réelles» que leur père fabrique à partir de leurs croquis. La ressemblance est souvent… particulière, si on peut dire!

 

@jacobs_food_diaries

Qui a dit qu’on ne doit pas jouer avec sa nourriture?! Laleh fait preuve de créativité pour intéresser ses deux enfants à la cuisine, qui ont un plaisir fou à voir les aliments variés prendre vie sous leurs yeux. Dernièrement, elle a fait porter un masque à Carl, le personnage du film d’animation Là-Haut, pour sensibiliser ses abonnés aux mesures de précaution durant la pandémie.

 

@tasteofstreep
Samantha Raye est actrice, graphiste, et visiblement, fan de bouffe et de Meryl Streep! Ses collages placent la légendaire actrice dans différentes situations culinaires aussi délicieuses qu’amusantes. Ça, c’est notre genre de «Photoshop»!

 

@gryffindior

C’est Poudlard, version Fashion Week! Rachel Bernstein, directrice créative chez Moda Operandi, s’amuse à relooker les célèbres sorciers en les «habillant» de la griffe Dior. Ça donne des tenues grandioses… et des résultats assez comiques considérant le contexte d’origine!

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La bonne nouvelle «body positive» du mois: la nouvelle websérie de Jessica Prudencio

La bonne nouvelle «body positive» du mois: la nouvelle websérie de Jessica Prudencio

La bonne nouvelle «body positive» du mois: la nouvelle websérie de Jessica Prudencio

La bonne nouvelle «body positive» du mois: la nouvelle websérie de Jessica Prudencio

PAR ARIANE BEAUDRY

On aimait déjà la créatrice de contenu Jessica Prudencio pour ses publications engagées sur son blogue, son podcast Where we at ainsi que ses comptes Instagram (personnel et foodie); on se réjouit donc du lancement de sa toute première websérie!

Grosse, noire et fabuleuse aborde des thèmes comme l’estime de soi, la famille et l’excellence noire au fil de cinq épisodes d’environ 5 minutes chacun. Ces capsules tournées en toute intimité sont une occasion en or de s’éduquer sur des sujets importants pour l’influenceuse, dont la grossophobie, le racisme et le féminisme. On craque dès les premières secondes pour les images magnifiques ainsi que l’authenticité et la simplicité de Jessica, qui brille et semble totalement dans son élément.

Les épisodes de Grosse, noire et fabuleuse, qui sont disponibles dès maintenant sur le site Web Look du Jour, sont une bouffée d’air frais dans le monde des médias québécois. On espère déjà que plus de capsules s’ajouteront à la série!

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L’histoire de corps de… Matthy

L’histoire de corps de… Matthy

L’histoire de corps de… Matthy

PROPOS RECUEILLIS PAR LA GANG DE BAMC

«Je me trouve beau… mais!

S’il y a une chose dont je suis certain dans la vie, c’est que je me trouve beau… mais il y a un «mais».

Avant tout, il faut savoir que je suis un homme atteint d’une forme rare de nanisme, ne faisant donc clairement pas partie des standards de beauté imposés par la société. Cette prémisse étant faite, je me trouve beau… mais.

Je ne fais pas partie de la norme, et c’est correct. Vous n’êtes tout simplement pas habitués à ça. Vous ne voyez pas en moi un objet de convoitise, un flirt potentiel, une bonne première impression, car vous avez appris à regarder la beauté sur un spectre restreint. Mais je ne peux pas (et ne veux pas) vous en vouloir pour ça.

Je me trouve beau, car j’ai grandi avec ce corps. J’ai dormi avec ce corps, j’ai touché pas mal toutes les parties de ce corps, je l’ai scruté à la loupe, ce corps, et j’y ai pris goût. Je n’ai pas eu le choix de l’aimer. J’ai une maudite longueur d’avance sur vous sur comment aimer le corps qui m’a été donné.

Debout devant le miroir, nu ou habillé, je contemple chacun de mes angles et je découvre mon potentiel. Je rêve secrètement d’être enfin la saveur du mois, d’être désiré pour ce que je suis, extérieurement parlant. Devant mon miroir, je me mets à croire que ça peut être vrai. Je suis en admiration, sans être narcissique, devant ce que je peux offrir. J’ai appris à l’aimer, à lui accorder de l’importance, à le sensualiser.

Je me trouve beau, mais (le fameux «mais»)… Dès que je franchis la porte, dès que je sors de cette bulle, de cet espace où je peux laisser libre cours à mes pensées, je frappe un mur, un solide mur. C’est toujours là que je constate ce déchirant contraste, cette déchirante réalité que… vous êtes juste pas prêts!

D’un seul coup, tout ce temps à me requinquer, à me percevoir comme un homme normal et à me trouver désirable est ruiné par ces yeux qui ne veulent pas voir plus loin. Et le pire là-dedans, c’est que je vous comprends. J’ai grandi avec les mêmes modèles de beauté que vous, les mêmes conventions, les mêmes beaux acteurs qui passent à la télévision.

Depuis quelque temps, je me pose cette question: et si j’étais né sans handicap, aurais-je eu la même ouverture d’esprit par rapport à la diversité corporelle? Franchement, j’ai peur de la réponse…

J’ai été obligé de constater et de trouver le beau dans la différence, parce que je suis différent aussi.

Et si les personnes qui sont atteintes d’un handicap physique pouvaient être sexuellement attirantes, sans devenir des objets de fantasmes obscurs? Est-ce que ça se peut? La réponse est oui. Si, devant mon miroir, depuis mes 14 ans, j’ai pu apprendre à voir la beauté autrement, j’ose croire qu’il pourrait en être ainsi pour tout le monde. J’ose croire.

Oui, je me trouve beau et je n’ai pas honte de le dire, parce que ça n’a pas toujours été le cas.

À tous ceux et celles qui se ne trouvent pas beaux et belles devant le miroir, sachez que c’est en modifiant la perception que vous avez de vous-mêmes que vous apprendrez à vous accepter tels que vous êtes.

Je sais qu’il y a des gens ouverts, qui voient avec les yeux du cœur, et je remercie ces personnes d’exister. Il devrait avoir plus des gens comme vous, qui apprécient la variété des corps, qui arrivent à y voir du potentiel et qui veulent les découvrir.

Je rêve d’être convoité ou bien de convoiter sans craindre le pire. Pourtant, l’idée simple de flirter dans un bar m’apparaît comme un rêve inatteignable. J’aimerais jouer la carte de la séduction, mais je manque de pratique. J’aimerais qu’on dise de moi, en secret, qu’on me veut, qu’on désire apprendre à me connaître.

Donc, je me trouve beau, mais j’aimerais que la société ouvre ses horizons aux facettes multiples de la beauté. Exposons dans le monde entier les handicapés dans les magazines de mode, dans les défilés, à la télévision, dans la musique. Normalisons cette beauté.

Trouvons-nous tous beaux à notre façon.»

Matthy, 31 ans

Matthy Laroche (Le Petit Singe)

IG: @matthyroche

YOUTUBE: Le Petit Singe

 

 

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L’histoire de corps de… Isabelle

L’histoire de corps de… Isabelle

L’histoire de corps de… Isabelle

PROPOS RECUEILLIS PAR LA GANG DE BAMC

«Je suis née avec le spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale et depuis que je suis jeune, je me déplace en fauteuil roulant. J’ai eu plus d’une trentaine de chirurgies dans ma vie; vous pouvez donc vous imaginer que j’ai plusieurs cicatrices, et que ma relation avec mon corps est un peu spéciale. Surtout en voyant toutes ces images et «standards» véhiculés dans les publicités. J’étais toujours différente et souvent bien, la seule en fauteuil roulant.

Plus jeune, je faisais beaucoup de sport pour me tenir en forme: ski adapté, entraînement au gym, les scouts et plusieurs autres activités. Puis est venu le secondaire, suivi du Cégep. Ça n’a pas été ma meilleure période. Il y a eu un laisser-aller à plusieurs niveaux, je me suis laissée influencer dans les amitiés, j’ai eu moins confiance en moi, je ne m’occupais pas de mon bien-être et de mon corps. Je laissais le regard des autres m’affecter un peu plus. Je ne me réalisais pas totalement.

Maintenant que je suis dans la trentaine, je suis bien entourée des gens qui m’aiment et je m’épanouis au travail, au CrossFit et au niveau social. Je ne suis pas parfaite, mais j’apprends tous les jours à avoir plus confiance en moi et à accepter mon corps tel qu’il est, tout en travaillant à améliorer mes habitudes de vie. Je sais que ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ce travail sur moi et mon corps, je le fais pour moi; pour être en meilleure santé et être la meilleure version de moi tous les jours. 

Il faut oser la différence. Je souhaite vraiment qu’il y ait une plus grande diversité de gens montrée dans les publicités et les médias. Chacun d’entre nous est unique et beau à sa façon et mérite d’avoir sa voix entendue.»

Isabelle Giard, 33 ans

IG @zaroule1

 

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