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Être viril, c’est quoi? Félix-Antoine Tremblay s’est mouillé pour répondre à la question.
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Réalisé par Martin Amiot.
Merci à Félix-Antoine Tremblay!
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PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-EVE DUSABLON
« Je m’appelle Myranda Plourde, je suis comédienne, marionnettiste et cofondatrice d’un festival de lectures théâtrales, le Festival Mots de la Rive. Un événement annuel, qui se déroule dans ma belle région natale, le Bas-Saint-Laurent.
Pour ce court témoignage, j’avais envie de vous parler de mon acné. Ce trouble de la peau m’est apparu vers l’âge de 13-14 ans en pleine puberté. Un moment où la confiance en soi peut être facilement ébranlée… Et j’en étais d’ailleurs très complexée, car dans mon entourage, je me trouvais pratiquement la seule à en avoir autant. Je me suis donc rapidement comparée aux
autres et je me suis cachée derrière du fond de teint.
L’idée aussi de montrer cette peau imparfaite devant une scène me terrorisait. J’aimais être devant, chanter, danser, jouer et…SURTOUT ne pas afficher mon acné. C’est un peu
paradoxal, car les gens autour de moi n’ont jamais parlé dans mon dos à cause de mon acné.
Ça ne venait pas des autres, le complexe venait de moi. Je me suis infligé cette pression en raison des nombreuses attentes collectives.
L’image sociale de la femme nous l’indique: il n’y a pas de boutons! Quand tu es danseuse, chanteuse ou comédienne, tu as la peau lisse et parfaite. C’est le message que notre société nous envoie et il fallait que je l’atteigne. Je voulais correspondre à ces standards de beauté. Pour ce faire, il fallait que je les cache tout le temps. Je me maquillais même pour aller jouer au hockey! Ça n’a pas rapport. Je me mettais du maquillage, car je n’assumais pas une partie de moi tout simplement.
Au final, je ne suis jamais allée voir un dermatologue, car le maquillage m’a tout de même permis de me sentir belle et j’ai eu la chance que mon acné ne me procure aucune douleur physique. Mais, il y a des personnes qui en souffrent vraiment. Ils ne peuvent même pas mettre de la crème. Pour ma part, ce dilemme avec ma peau à toujours été d’ordre esthétique et un enjeu par rapport à mon estime personnel.
Aujourd’hui, il m’arrive encore d’avoir des épisodes d’acné autour de la bouche, mais encore une fois, je les camoufle. Quand je suis complètement démaquillée, on voit bien mes boutons et
mes cicatrices. Ça peut arriver quand je me sens moins en confiance de trouver ça plus difficile.
Et tu sais quoi? On a le droit par moment de trouver ça plus difficile. Il faut s’écouter. On a le droit de ne pas les camoufler avec du maquillage ou d’en mettre. Chacun ses choix.
Je pense, malgré tout, qu’il est important de se concentrer sur ce qu’on aime de notre corps ou notre visage quand on a une petite baisse de confiance. Il faut se valoriser avec autre chose, comme notre personne, nos cheveux, nos yeux, peu importe.
L’acné arrive et part. Elle ne définit pas une personne. T’es pas l’acné. Tu es une personne qui fait de l’acné avec plein de qualités.
Myranda Plourde, 26 ans
Comédienne, marionnettiste et cofondatrice du Festival Mots de la Rive
Quelle utilisation doit-on faire des filtres Instagram? On en jase avec Sarah-Jeanne Labrosse
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Réalisé par Martin Amiot.
Merci à Sarah-Jeanne Labrosse!
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PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-EVE DUSABLON
« Je suis comédien et entrepreneur à mes heures, je fabrique notamment des bougies en cire
d’abeille.
Je suis une personne malentendante de mes deux oreilles. Mon oreille droite est assez performante, mais j’entends environ 25% de mon oreille gauche.
C’est une série de mésaventures qui explique ma condition. À l’âge de neuf ans, j’ai fait un AVC (accident vasculaire cérébrale) qui m’a laissé avec plusieurs séquelles, dont la plupart j’ai
pu surmonter, mais mon audition n’est jamais revenue intacte.
Dix ans plus tard, j’aurais ensuite développé un virus s’apparentant à une labyrinthite. Je me suis retrouvé à l’urgence et j’ai soudainement perdu une grande partie de mon audition de
l’oreille gauche. Le son a complètement été altéré, comme s’il provenait d’un tube. Quand j’étais à l’hôpital, le médecin ORL (oto-rhino-laryngologiste) m’a en fait expliqué que le virus
aurait attaqué mon nerf auditif, mais tout ça, sans connaître vraiment les causes de cette maladie et ne sachant pas si ça pourrait survenir à nouveau.
Le choc n’était pas si pire à ce moment-là, parce que j’étais déjà malentendant depuis 10 ans lors de mon AVC. J’avais porté toute mon adolescence des appareils auditifs, je vivais déjà depuis quelques années avec cette situation, par contre, au même moment j’ai décidé de m’inscrire à l’école de théâtre, un milieu hyper contingenté et compétitif.
Les choses étaient devenues plus compliquées, car je gardais en moi un vieux souvenir d’une foire scolaire en 2009, où je m’étais fait dire que les écoles de théâtre n’acceptaient pas les personnes vivant avec un handicap. C’était une énorme bêtise de leur part. Ça m’avait profondément marqué et je suis donc entré dans le programme d’interprétation théâtrale du Collège Lionel Groulx avec la peur de le dire. J’avais peur de l’assumer et d’être renvoyé chez moi après la première année, où des coupures sont effectuées. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté… Puis, un jour, une professeure s’en est rendu compte. J’ai été obligé de le dire et j’ai reçu un bel accompagnement de sa part en m’invitant à le dire sans avoir
honte.
Elle m’a fait comprendre que même si tu as un handicap, ça ne fait pas de toi un mauvais comédien. On a besoin de cette différence, de cette diversité dans le milieu, tant au niveau des origines que des antécédents médicaux.
Aujourd’hui à 30 ans, quand j’arrive sur un plateau de tournage, ce n’est pas la première chose que j’aborde, je vais en parler quand je surmonte des difficultés et que je suis acculé au pied du
mur. Par exemple, il m’arrive de ne pas entendre les directives de jeu, je demande donc au réalisateur de s’exprimer plus fort.
Il n’y a pas aussi beaucoup d’exemples dans le milieu…Est-ce je connais des acteurs ou actrices appareillés? Non. Est-ce que ça aurait pu m’aider? Peut-être. Par contre, toute ma vie
je n’ai pas eu l’impression d’être stigmatisé, j’ai plutôt senti de la compassion et de l’intérêt de la part des gens.
Pour le futur, je ne m’en fais pas trop. Je suis quand même conscient qu’un jour ça va me rattraper, mais en ce moment, je me sens choyé de me débrouiller sans appareil et de vivre
avec ma surdité, et ce, même si je rencontre des défis au niveau professionnel et personnel.
Ce n’est pas vrai que nous ne sommes pas aptes à faire ce qu’on veut avec une incapacité physique. On peut le faire. Les trucs ignobles que je me suis fait dire; de ne pas me lancer dans
le milieu du théâtre, ça s’est avéré être complètement faux.
Le meilleur moyen de vivre avec sa surdité: c’est de le communiquer. On a peur de l’opinion des autres, mais souvent cette opinion est beaucoup plus positive que l’on
pourrait le penser. Soyons fiers d’être différent. »
JOAKIM ROBILLARD
30 ANS
@johny_flamme
Qu’est-ce que la célébrité? On en jase avec Alexandre Champagne.
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Réalisé par Martin Amiot.
Merci à Alexandre Champagne!
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