L’histoire de corps de… Abdel-Aziz

L’histoire de corps de… Abdel-Aziz

L’histoire de corps de… Abdel-Aziz

PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-EVE DUSABLON

« J’ai commencé le mannequinat, il y a environ 4 ans, lorsque je suis arrivé à Montréal. Je suis venu rejoindre des sœurs qui habitent la région depuis une dizaine d’années. Puis ça s’est passé très rapidement, je me suis fait repérer lors d’un casting au HEC, et je me suis dit «pourquoi ne pas essayer ?».

J’ai un parcours assez éclectique. Je suis né aux États-Unis. Après seulement trois mois, j’ai déménagé en Arabie saoudite, où j’ai passé 12 années de ma vie, ensuite je suis parti en Côte d’Ivoire, le pays d’origine de mes parents. À partir de ce moment, j’ai continué à parcourir le monde; la France, la péninsule arabique, car mon père était diplomate. Je suis venu également à plusieurs reprises au Canada, mais je m’y suis installé officiellement depuis 2015.

Pour revenir au mannequinat, ça m’a pris un temps d’adaptation. Les plateformes numériques, comme Instagram, m’ont aidé à me faire connaître en Europe. Une agence en Italie m’a repéré grâce au mannequinat et à ma musique, c’est à partir de ce moment que tout a explosé. J’ai commencé à faire de grands défilés pour de grandes marques italiennes, et à mon retour à Montréal, ça a été la même chose.

Mon ouverture d’esprit et le mannequinat m’ont permis d’avoir une vision plus riche du monde, d’embrasser et de comprendre les différences. Pour moi, si les gens avaient accès aux autres cultures, ça rendrait le monde meilleur. Je trouve que l’industrie du mannequinat chez les hommes embrasse cette différence. Elle est variée. Il y a beaucoup d’hommes d’Afrique, d’Asie, etc. J’ai rencontré, par exemple, des coréens qui ne parlaient pas anglais, mais on arrivait tout de même à se comprendre à travers l’art du mannequinat.

Quant aux standards de beauté, je dois avouer que j’ai eu la grâce divine de ne pas prendre beaucoup de poids, j’ai une belle qualité de peau, mais au delà de tout ça, pendant toute ma carrière j’essaie d’être moi-même. Les critères de beauté évoluent, ils existent, mais plus que tu «es», plus que les gens réussissent à ressentir ta confiance et ton énergie. Les directeurs de casting cherchent cette aura. Ce n’est pas seulement une question de beauté universelle.

Je dois dire que le mannequinat commercial et les défilés sont différents. Dans les défilés, on ne se fie pas aux standards de beauté, on cherche l’énergie, la personnalité et l’attitude que tu dégages. Quant aux chirurgies, elles sont moins communes chez les hommes. Il y a l’entraînement qui est important pour obtenir un corps plus attrayant et masculin.

La pression chez les hommes et chez les femmes est complètement différente. C’est l’un des métiers, où la femme gagne plus d’argent. Il y a énormément de compétition pour obtenir des contrats, et plus on vieillit, plus c’est difficile chez la femme. Il y a aussi plus de place pour les hommes plus âgés grâce à des marques comme Hugo Boss. Tu peux toujours te renouveler, mais pour les femmes, je crois que c’est beaucoup plus compliqué et désolant. Tout tourne autour du «prime time» de son âge qui est, selon le métier, de 15 à 24 ans.

C’est très jeune pour commencer dans le métier à 15 ans. Les meilleurs conseils que je pourrais donner avant de commencer le métier seraient d’être ouvert d’esprit, d’avoir un mental d’acier et de croire en soi. Ce sont ces trois aspects qui vont faire la différence. »

ABDEL-AZIZ DOSSO
23 ans
Instagram : @zizsound

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L’habit ne fait pas le moine avec Simon Boulerice

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L’histoire de corps de… Amélie

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PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-EVE DUSABLON

« Le mannequinat est arrivé dans ma vie lorsque j’étudiais à Marie-Victorin en commercialisation de la mode. C’est quelque chose dont je n’aurais jamais pensé faire un jour dans ma vie, mais qui est arrivé au fil du temps et de rencontres lorsque j’avais 19 ans (ce qui est d’ailleurs déjà assez tard pour commencer une carrière en mode).

Rapidement, le tourbillon a commencé : je me suis fait approché par différentes agences, mais toutes les fois que j’entrais dans un bureau, on m’arrivait avec des défaites : on ne me trouvait pas assez mince, pourtant je l’étais beaucoup, on me disait aussi souvent. On a déjà une fille qui te ressemble ou tu es un peu trop petite, mais tu sais, plus qu’on me disait non, j’avais envie de le pousser encore plus loin. D’aller jusqu’au bout de mon rêve.

Je dirais qu’avec du recul, c’était une sorte de thérapie, parce qu’il n’y avait pas beaucoup de filles comme moi : avec des cheveux bouclés et métisse. En fait, c’est très difficile quand tu es métisse. Tu vis constamment du rejet des deux côtés. J’ai grandi à Montréal-Nord et pour les personnes noires, j’étais blanche et pour les Blancs, j’étais weird avec mes cheveux frisés. J’ai vraiment vécu une crise identitaire et le mannequinat me permettait de m’affirmer.

Sans même être signée, grâce à Instagram, je suis devenue un visage pour plusieurs compagnies, mais je me faisais constamment arnaquer. J’ai donc finalement, après cinq longues années, signé avec une agence lorsqu’une nouvelle branche est apparue pour la diversité, ce qui m’a et continue de me déranger. L’idée d’être placée dans une case me répugne. Si tu es pro diversité, pro tout, tu ne devrais pas nous mettre dans une case. On nous voit à peine sur le site web. Pour moi, tout le monde devrait être sur la même page, même égalité.

Donc, ça c’est un point qui m’irrite et l’autre c’est la date de péremption. Je pense que j’ai une date d’expiration en tant que mannequin pour certaines compagnies, j’espère rejoindre un autre auditoire en vieillissant, j’ai espoir que ça évolue.

Il n’y pas une de mes photos qui n’est pas retouchée, où on ne lisse pas mes jambes, mes imperfections, alors quand tu te regardes sans maquillage et les correctifs via différents logiciels, tu as de la misère à te trouver belle. Je sens aussi la pression du botox. J’ai maintenant 28 ans et je commence à avoir des lignes près de la bouche, ce qui me donne un air plus fatiguée. Je trouve ça difficile de ne pas me tourner vers la chirurgie, tous les jours depuis six mois, j’y pense.

J’ai des cheveux gris, de la cellulite, des tâches, les muscles de mon visage ont déjà fondus, c’est la première fois que j’ai peur de vieillir. Toute cette pression vient d’être devant la caméra, je fais présentement mes cours à la télévision, et je me demande est-ce que j’ai toujours envie d’être devant la caméra et de me voir vieillir?

Cette pression est constante, au-delà des chirurgies qui sont devenues ultra accessibles, il y a tellement de choses qui sont disponibles, comme le maquillage permanent, et dont on me propose gratuitement pour en faire la promotion. C’est un questionnement constant. C’est tentant, mais je n’ai pas envie de partager ce message. Je suis entourée d’amies qui se font refaire les lèvres, les joues, le nez, se font enlever les taches de rousseurs…Plusieurs mannequins le font tout simplement pour avoir plus de contrats et d’argent. On se dit que ce sont des choix que l’on fait pour soi, mais je pense plutôt que c’est la pression constante que l’on reçoit des réseaux sociaux et de la société en générale. Ce sont des tendances auxquelles on veut adhérer. Si j’adhère à ce mouvement, je me fais prendre moi aussi par ce système capitaliste. Je n’ai pas envie de ressembler à tout le monde.

C’est difficile de renoncer au mannequinat, c’est un gagne pain rapide et très payant, qui me permet de réaliser mes projets personnels, par contre je dois constamment me parler pour partager les bons messages. »

Amélie McGarrell, 28 ans

Mannequin

@ame.pm

 

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