Guide de survie de fin d’année

Guide de survie de fin d’année

On en jase...

Guide de survie de fin d’année

PAR LA GANG DE BAMC

Ah, la magie du Nouvel An ! Malgré les paillettes, la bonne compagnie et l’ambiance survoltée, cette période de transition peut générer beaucoup d’angoisse. Mais pourquoi serais-tu stressé en vacances ?! 

Tu te mets tellement de pression pour cet événement spécial que bien souvent, tes attentes sont démesurées… et la réalité te paraît décevante. Tu fais beaucoup d’efforts pour sortir ton plus beau kit, passer chez la coiffeuse et préparer une recette élaborée afin de rendre ce moment absolument extraordinaire ? C’est cet écart entre ces exigences irréalistes et ce qui se passe réellement qui cause ton stress.

Mais cette année, pas question d’angoisser ! Voici trois stratégies pour t’aider à célébrer en paix :

 

Établis tes priorités

Est-ce que tu préfères voir tout ton monde pour un court laps de temps ou passer de plus longs moments de qualité avec quelques membres de ta famille et tes amis ? Est-ce que tu dois absolument préparer une playlist de 250 chansons ET faire tenir les lunettes « 2020 » sur le chien ET t’assurer qu’aucun verre ne reste vide comme si tu participais aux Olympiques de la réception des fêtes ? En déterminant ce qui est important pour toi, tu pourras choisir où mettre ton énergie au lieu de courir comme une poule pas de tête !

 

Modère tes attentes

Une petite réflexion s’impose : ça signifie quoi pour toi, la période des fêtes ? Est-ce un congé d’école et/ou de travail, une occasion de voir les gens que tu aimes, le temps de te reposer, un moment pour faire le party et lâcher ton fou, l’opportunité de prendre du recul pour te ressourcer ? En identifiant ce que tu recherches réellement pendant ces quelques jours, les festivités prennent tout leur sens et tu pourras apprécier le moment présent.

 

Prévois du temps pour toi

Faire la fête, c’est fun, mais quand ça n’arrête pas, tu peux vite t’épuiser. Prévois le coup en planifiant des moments de détente (rien faire, c’est aussi très fun) pendant les premiers jours de 2020, quitte à refuser quelques invitations. Il y en aura d’autres… c’est promis !

 

Accueillir la nouvelle année sans stress, c’est très possible… Et c’est ce qu’on te souhaite !

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Oui, moi aussi j’ai peur du temps des fêtes

Oui, moi aussi j’ai peur du temps des fêtes

On en jase...

Oui, moi aussi j’ai peur du temps des fêtes

PAR JORDAN DUPUIS

J’ai souffert d’hyperphagie durant plus de 25 ans, pesé plus que le double de mon poids actuel, détesté ce corps, mangé à outrance, me faisant vomir quand le corps n’en pouvait plus et surtout, me sentir prisonnier de la maladie beaucoup trop longtemps.

Aujourd’hui rétabli après des années de thérapie, en «recovery» comme je me définis, je me sens libre, heureux, serein et en contrôle de la maladie. Je tiens mon trouble alimentaire fermement en laisse. Pas une laisse extensible comme au parc à chien, mais une bonne vieille laisse en cuir qui ne cédera devant rien, devant aucune tentative de fuite.

TOUTEFOIS

Chaque année, durant le temps des fêtes, un temps de réjouissance, d’abondance, d’opulence et de luxure, la laisse se tire, bien tendue. Tendue au point que parfois, j’ai ce sentiment qu’elle cédera et permettra à ce chien fou de reprendre le contrôle, le dessus sur son maître, le dessus sur ma vie.

Le temps des fêtes, c’est le temps du sucre à la crème de maman, du café Baileys à 10h, des brownies maison de la fille du bureau, des bénédictines-mimosa chaque week-end, des fondues au fromage, de la tourtière du lac, de la bûche à la crème glacée, des bols de party mix et de chips au ketchup sur chaque table du salon. C’est le temps où on se «lâche lousse» collectivement, se récompensant socialement certes, mais aussi de façon gourmande pour cette année de dur labeur, année qui nous à mis les cernes jusqu’en dessous du bras, mais qui disparaissent quand on déballe une boîte de Ferrero Rocher du bas de Noël.

Ce temps des fêtes, je l’aime de tout mon cœur certes, mais je le crains aussi, comme la peste dans un village du 18e siècle. Je dois me parler constamment, rationaliser mes pensées, me poser des questions, ne pas céder et regarder mon assiette au buffet du party de bureau plusieurs fois pour savoir si ce n’est pas l’hyperphagie que je vois ou une réelle faim.

J’écris ce texte, car ce que je ressens, cette pression et cette peur de céder à l’excès qui va nous faire sentir «comme de la marde» en cette période où supposément, on doit se prendre en main le 1er janvier (bullshit) je ne suis pas seul à la vivre. Au-delà du trouble alimentaire qui vient rôder au-dessus de ma tête comme un aigle dans un Far West cheap, vous êtes des milliers de femmes et d’hommes, mes chums de filles, collègues, membres de la famille et connaissances sur Facebook à se sentir le pied sur le bord du précipice, nous empêchant de savourer chaque instant de ce temps des fêtes bien mérité. 

Pourquoi on n’essaierait pas plutôt de développer de l’empathie envers soi-même durant cette période? De se dire: «C’est normal Jordan que la laisse soit tirée au max, c’est le concept même du temps des fêtes viarge!». Pourquoi on n’essaierait pas de respirer par le nez et de se dire «T’es capable» plutôt que «T’es en train de sombrer»? 

Pourquoi l’empathie? Car c’est elle qui m’a permis de guérir de mon hyperphagie, de relativiser mes pensées, de me pardonner, de sourire plutôt que de pleurer, de remercier ce corps que j’ai tant maltraité, mais aussi, de remercier la vie pour le sucre à la crème de maman (il est vraiment excellent).

L’empathie m’a permis de donner du lousse à mon chien fou sans toutefois le perdre de vue. Il est quand même dans un parc à chien, non? 

L’empathie m’a aussi permis de prendre du recul et de réaliser qu’au final, après chaque temps des fêtes, la laisse n’a jamais cédé, le chien fou comprenant que la récréation est terminée et revenant s’asseoir à mes pieds docilement. Pas content, mais docilement pareil.  

Naturellement, j’ai réalisé que quand je me dis que moi aussi j’ai le droit de célébrer comme la planète entière, que cette nourriture est un cadeau du siècle quand on sait que le 3/4 de la planète n’a pas d’eau potable et que c’est aussi une façon naturelle et culturelle de se dire merci, j’ai le cœur léger. Quand il n’y a pas d’interdit, il n’y a pas d’aigle qui rôde, car il n’y a rien à venir picosser. 

Et naturellement en janvier, la vie est bien faite, ma tête et mon corps veulent prendre un break de toutes ces célébrations et se réenlignent naturellement, organiquement, en beauté, dans le respect de soi et sans aucune pression. Comme les planètes et les astres qui font leur job sans que personne ne leur demande. C’est weird, hein? Mais c’est comme ça, le corps est bien fait.

Faites-vous confiance, dites-vous merci, merci aux autres et savourez chaque seconde de votre temps des fêtes, car il est aussi pour vous, sans culpabilité et sans regret. La vie est belle et bonne. Vous verrez.

Sur ce, je vous laisse, j’ai la première batch de brownies de Noël à mettre au four 😉

Jordan

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La bonne nouvelle body positive du mois: Pony s’associe à Tel-jeunes

La bonne nouvelle body positive du mois: Pony s’associe à Tel-jeunes

On en jase...

La bonne nouvelle body positive du mois: Pony s’associe à Tel-jeunes

PAR ARIANE BEAUDRY

Dans le cadre de sa nouvelle collection Mental Wealth, Gabrielle Laïla Tittley, connue sous le nom Pony, s’associe à l’organisme Tel-jeunes afin de promouvoir l’importance d’une saine estime de soi. Pour l’occasion, l’artiste visuelle montréalaise a réalisé 5 courts vidéos abordant des thèmes reliés à la santé mentale. Quelques vêtements Tel-jeunes X Pony sont également disponibles en ligne.

Gabrielle n’a pas choisi le thème de sa collection au hasard: la jeune femme a connu de nombreuses épreuves, des troubles alimentaires à la consommation de cocaïne. Ses créations colorées, à la fois ludiques et teintées d’ironie, démontrent qu’il est possible de s’épanouir et de se sortir des moments plus difficiles.

@tel.jeunes

 

Voici les cinq vidéos de la campagne:

 

Choose your own happy ending 

(Choisis ta propre fin heureuse)

 

Hug yourself 

(Fais-toi un câlin)

 

Get high on life

(Sois « gelé » sur la vie)

 

Have a crack at life

(« Craque » la prison de la virtualité)

 

Break the cycle, Break the internet, Break the hate

(Brise le cercle vicieux de la cyberintimidation)

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