Les DO’s & DON’Ts face aux troubles alimentaires d’un·e proche
Les DO’s & DON’Ts face aux troubles alimentaires d’un·e proche
Le temps des fêtes – avec les soupers, les buffets, les déjeuners à n’en plus finir – peut être un moment éprouvant pour les personnes vivant avec un trouble alimentaire ou ayant des enjeux alimentaires. Voici un p’tit guide pour t’aider (à l’année) si tu connais quelqu’un qui en souffre.
Avant tout, en tant que proche d’une personne vivant avec un trouble alimentaire, sache que c’est normal, si tu ressens :
- de l’incompréhension
- de l’inquiétude
- de l’impuissance
- de la culpabilité
- de la tristesse
- de la colère
Voici quelques conseils pour t’aider à mieux accompagner une personne qui t’est chère ayant des enjeux alimentaires.
- Prends le temps de te renseigner
Connaître les troubles alimentaires permet de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de la personne qui les vit. Tu peux entre autres trouver de l’info sur les sites web d’organismes spécialisés, tels que ÉquiLibre et ANEB.
- Exprime-toi sur ce que tu ressens
Parler de tes émotions, en parlant au « je », sans blâmer l’autre ni la faire culpabiliser, peut aider à faire diminuer la tension ou l’inconfort entre vous. Ex : « J’ai l’impression que tu traverses un moment difficile, et ça m’inquiète. »
- N’essaie pas de convaincre l’autre de manger
Malgré toutes tes bonnes intentions, ça pourrait détériorer le sentiment de confiance entre vous et aggraver la détresse émotionnelle de la personne. Il faut faire preuve de patience et d’écoute.
- N’aborde pas le sujet lors d’un repas
Se retrouver face à de la nourriture est un déclencheur pour une personne avec un trouble alimentaire; elle n’a pas le recul nécessaire pour accueillir ou assimiler ce que tu veux lui dire. Mieux vaut en parler quand elle n’est pas dans un état de vulnérabilité émotionnelle.
- Ne commente pas le poids ni l’apparence
Et ce, en tout temps. Tu le sais probablement déjà : ce genre de remarques, qu’elles soient adressées à la personne directement ou qu’elles concernent quelqu’un·e d’autre, ne fait aucun bien à long terme.
- Va chercher de l’aide
Si la personne te dit avoir besoin d’aide (c’est important que ça vienne d’elle), n’hésite pas à te tourner vers des spécialistes et à lui partager des ressources utiles. Souviens-toi que tu n’es pas thérapeute; ce n’est pas à toi à lui venir en aide, par toi-même.
- Prends soin de toi en consultant
Si tu ressens du stress ou de la frustration, tu peux toi aussi aller chercher de l’aide auprès d’un·e psy ou d’organismes, qui sont en mesure d’épauler les proches des personnes vivant avec un trouble alimentaire. Ne t’oublie pas là-dedans.