L’autocompassion
L’autocompassion
Chaque année, c’est une personne sur cinq qui est touchée par un enjeu de santé mentale. Jusqu’au 12 mai se déroule la Semaine de la Santé Mentale. Et, cette année le thème est la compassion. On t’invite donc à être bienveillant envers tes proches, mais surtout envers toi.
Quand tu passes devant un miroir, est-ce que ça t’arrive de te dénigrer à voix basse? Quand tu fais une erreur, est-ce que ça t’arrive de te traiter de noms? Quand tu te retrouves avec d’autres gens, est-ce que ça t’arrive de te comparer en silence?
Si tu as répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, tu manques peut-être d’autocompassion.
Tout le monde a une petite voix intérieure, qui s’exprime sous forme de pensées ou d’émotions. Le manque d’autocompassion, c’est quand on laisse notre petite voix intérieure nous rabaisser, nous humilier et nous critiquer sévèrement quand on fait une erreur ou qu’on vit une situation difficile. Lorsque cette petite voix n’est pas régulée ou contrôlée, elle peut faire des ravages sur notre santé physique et mentale.
À l’inverse, l’autocompassion, c’est quand on se traite avec le même respect qu’on traite les autres, c’est quand on reconnaît que les erreurs sont humaines, c’est quand on utilise pour soi-même les mêmes paroles qu’on utilise pour réconforter et conseiller un ami.
Cliché, mais vrai : pour développer plus d’autocompassion, on doit s’écouter. Chaque fois qu’on réalise qu’on vient d’avoir une pensée malveillante, on se pardonne et on s’autocorrige en utilisant des mots plus doux. Chaque fois qu’on réalise qu’on doute de soi, on se rappelle que tout le monde, sans exception, vit des déceptions, des échecs et des situations difficiles à un moment ou à un autre. Chaque fois qu’on se sent dépassé, on s’accorde un moment de qualité, comme on le ferait avec un ami qui ne va pas bien.