Pourquoi il y a plus d’enjeux d’image corporelle chez les personnes LGBTQIA2S+?
Pourquoi il y a plus d’enjeux d’image corporelle chez les personnes LGBTQIA2S+?
Les standards de beauté sont souvent irréalistes, même au sein de la communauté LGBTQIA2S+.
Quand notre genre ou notre orientation peuvent être sources de jugement ou de rejet, la pression d’atteindre un certain idéal corporel et de « rentrer dans un moule » est encore plus grande.
Conséquences toxiques sur la santé mentale
Cette double-pression sociale peut entraîner :
- De la dysphorie corporelle (sentir un décalage avec son corps)
- Des troubles alimentaires (touchant jusqu’à 38 % des jeunes LGBTQIA2S+)
- De l’isolement
- De l’anxiété
- De la dépression
- Des idées suicidaires
Pire pour les personnes trans et non-binaires
Pour elleux, la pression d’avoir un corps standardisé se fait encore plus ressentir.
– 90 % des jeunes trans et non-binaires vivent de l’insatisfaction corporelle, surtout en raison de l’écart entre leur sexe assigné et leur genre.
Plusieurs adoptent des comportements nocifs, comme des régimes drastiques, pour ressembler aux standards et mieux « passer » dans la société.
Minceur, blancheur, jeunesse… toujours.
Les attentes touchent aussi les autres membres de cette communauté, qu’on pense :
- aux hommes gais, surexposés à des modèles musclés et stéréotypés;
- aux gens racisés, vivant du rejet et/ou de la fétichisation;
- aux personnes âgées, souvent invisibilisées et peu représentées.
Pourquoi la pression perdure?
Même à l’intérieur de leurs propres milieux, les collectivités LGBTQIA2S+ peuvent valoriser, malgré elles, des idéaux physiques inaccessibles. Souvent par désir de reconnaissance sociale.
Comment aider?
Comme allié·e ou personne de la communauté, on peut poser des gestes concrets pour faire avancer les choses.
👉 Suivre des créateur·ice·s LGBTQIA2S+
👉 Ne pas poser de questions intrusives (sur les hormones, les chirurgies, etc.)
👉 Réagir aux propos homophobes, transphobes ou discriminants
👉 Rappeler à ses proches que la beauté, c’est plus que des normes hétéros
Quand on ouvre les standards à plus de diversité et de bienveillance, tout le monde y gagne — peu importe qui on est ou qui on aime.