Pourquoi devrait-on utiliser le mot «gros»?
Pourquoi devrait-on utiliser le mot «gros»?
Au fil du temps, notre société en est venue à diaboliser le mot «gros» ou «grosse» pour désigner une personne. Pourtant, ces adjectifs ne sont pas péjoratifs.
Pourquoi serait-il socialement acceptable de parler d’un gros meuble ou d’une grosse pointe de pizza, mais pas d’un gros ventre ou d’une grosse cuisse?
La culture générale nous a imposé l’idée qu’être gros était associé à la paresse et, par-dessus tout, à la santé précaire. Elle nous a imposé l’idée qu’être gros était associé à quelque chose de négatif, alors que ça ne l’est pas.
Cette fausse croyance, qui s’est incrustée dans l’imaginaire collectif, a notamment servi à enrichir les compagnies d’assurance, qui peuvent charger plus cher à un client «malade», et l’industrie pharmaceutique, qui ont pu vendre des pilules «miracles» pour perdre du poids.
C’est à force de conditionnement qu’on en est venu à glorifier certaines formes de corps plus que d’autres. Cette perception est une question générationnelle et culturelle, tout simplement.
Pour toutes ces raisons, il faut cesser d’associer le mot gros à quelque chose de négatif, de péjoratif. Tous les corps se valent, tous les corps sont beaux, les petits comme les gros.
Oui, certaines personnes sont grosses. Elles ne sont ni enrobées, ni costaudes, ni dodues, ni obèses!