Le mouvement #periodshaming a pris d’assaut les réseaux sociaux. On démystifie ce phénomène viral.

Qu’est-ce que le « period shaming »? Le « period shaming » est une expression anglaise, qui réfère au fait de recevoir des commentaires déplacés, sous l’apparence de la blague ou non, à propos des règles. Ces commentaires ont pour effets de générer de la honte et de la gêne chez les filles.

Les menstruations peuvent être accompagnées (ou non) de symptômes prémenstruels, tels que la baisse d’énergie, les crampes, l’irritabilité ou le mal de tête. Il n’y a rien de plus normal que de ressentir l’un ou l’autre de ces maux. 

Si les symptômes prémenstruels sont normaux, pourquoi 58% des femmes ressentent de la gêne lorsqu’elles ont leur règle? Et pourquoi 63% des femmes ont déjà annulé un plan à cause qu’elles avaient des symptômes prémenstruels? 

Les hormones des filles sont régulées de façon différente de celles de gars. Si celles des filles sont moins bien comprises ou si elles ne sont pas prises au sérieux, il faut continuer à sensibiliser et à en parler ouvertement. Chaque discussion est un pas vers l’avant!

Et si aujourd’hui on disait merci?

Si on a autant de difficulté à accepter un compliment, c’est souvent parce qu’on n’est pas à l’aise avec nous-mêmes ou qu’on a peur d’avoir l’air narcissique. Pourtant, le simple fait d’accepter un compliment a des effets bénéfiques sur le cerveau.

Le simple fait de dire merci lorsqu’on reçoit un compliment (plutôt que de se justifier ou de nier) permet au cerveau de générer plus de pensées positives, de développer de nouvelles habiletés ou comportements, de créer des relations sincères et de changer la vision qu’on a de nous-mêmes!

• Tu t’entraînes souvent après avoir mangé un repas.
• Dans ta tête, il y a des bons et des mauvais aliments.
• Ça t’arrive d’éviter des situations sociales pour éviter de consommer des calories.
• Tu es mal à l’aise de manger devant des gens.
• Tu te pèses (très) souvent.
• Tu fais du «body checking» (tu touches ou observes souvent ton corps).
• Tu te sens coupable après avoir mangé.

Tu n’as pas besoin de répondre à tous les critères (ou d’attendre d’aller vraiment mal) avant d’aller chercher de l’aide.

Les micro-agressions peuvent être sournoises et mesquines, mais elles peuvent parfois être inoffensives et naïves. Peu importe la visée, le résultat reste le même : les micro-agressions blessent. 

Qu’est-ce qu’une micro-agression? Action ou parole, d’apparence souvent banale, pouvant être perçue comme blessante ou offensante, généralement par une personne faisant partie d’un groupe minoritaire.

La micro-agression peut venir d’une personne avec des intentions malsaines, mais la plupart du temps, ce n’est pas le cas. En effet, la majorité des gens qui font des micro-agressions ne se disent ni racistes, ni homophobes, ni grossophobes.

Même si l’intention n’est souvent pas mauvaise, une question ou un commentaire banal peut entraîner un sentiment de rejet, de colère, de peine et, éventuellement, un problème de santé mentale chez la personne qui le reçoit.

Comment faire face à une micro-agression?

Fais-toi confiance! Tes sentiments sont valides. Tu as le droit de te sentir comme tu te sens, après avoir reçu un commentaire ou une question.

Si tu es victime de micro-agressions, c’est important de le reconnaître et d’en parler aux personnes concernées, surtout si celles-ci ne semblent pas avoir conscience de la portée de leurs paroles ou de leurs gestes.

Tu peux aussi choisir de te retirer d’une conversation et même, d’un groupe d’amis.

Partage ce que tu vis avec des personnes de confiance ou avec des professionnels de la santé.

Les préoccupations sont réelles : la pandémie a exacerbé le nombre de personnes aux prises avec une insatisfaction physique. C’est ce que révèle la plus récente étude de l’Association de la santé publique du Québec (ASPQ). 

La preuve : l’industrie de l’amaigrissement en ligne a pris du gallon depuis le début de la crise sanitaire. Le nombre de personnes ayant recours à des produits, des services ou des moyens amaigrissants est préoccupant.

Mais cette triste tendance est facilement explicable pour les chiffres que révèle cette enquête. 

1. 60% de la population a tenté de perdre ou de maintenir son poids en 2021.

2. 54% des jeunes de 18 à 24 ans sont plus préoccupés par leurs poids qu’avant la pandémie.

3. 25% de la population estime avoir été victime de discrimination à l’égard de son poids.

4. 25% de ceux qui suivent des régimes ont tenté de perdre du poids avant l’âge de 18 ans.